LAFIN VAUT MIEUX QUE LE COMMENCEMENT: RÉCIT AUTOBIOGRAPHIQUE (French Edition) eBook : N'GUESSAN, CATHERINE: Amazon.co.uk: Kindle Store

Conseils de sagesseLes épreuves et la sagesse 1 Une bonne réputation vaut mieux que le bon parfum, et le jour de la mort que le jour de la naissance. 2 Mieux vaut aller dans une maison de deuil que d’aller dans une maison de festin ; car c’est là la fin de tout homme, et celui qui vit prend la chose à cœur. 3 Mieux vaut le chagrin que le rire ; car avec un visage triste le cœur peut être content. 4 Le cœur des sages est dans la maison de deuil, et le cœur des insensés dans la maison de joie. 5 Mieux vaut entendre la réprimande du sage que d’entendre le chant des insensés. 6 Car comme le bruit des épines sous la chaudière, ainsi est le rire des insensés. C’est encore là une vanité. 7 L’oppression rend insensé le sage, et les présents corrompent le cœur. 8 Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement ; mieux vaut un esprit patient qu’un esprit hautain. 9 Ne te hâte pas en ton esprit de t’irriter, car l’irritation repose dans le sein des insensés. 10 Ne dis pas D’où vient que les jours passés étaient meilleurs que ceux ci ? Car ce n’est point par sagesse que tu demandes cela. 11 La sagesse vaut autant qu’un héritage, et même plus pour ceux qui voient le soleil. 12 Car à l’ombre de la sagesse on est abrité comme à l’ombre de l’argent ; mais un avantage de la science, c’est que la sagesse fait vivre ceux qui la possèdent. 13 Regarde l’œuvre de Dieu qui pourra redresser ce qu’il a courbé ? 14 Au jour du bonheur, sois heureux, et au jour du malheur, réfléchis Dieu a fait l’un comme l’autre, afin que l’homme ne découvre en rien ce qui sera après lui. 15 J’ai vu tout cela pendant les jours de ma vanité. Il y a tel juste qui périt dans sa justice, et il y a tel méchant qui prolonge son existence dans sa méchanceté. 16 Ne sois pas juste à l’excès, et ne te montre pas trop sage pourquoi te détruirais-tu ? 17 Ne sois pas méchant à l’excès, et ne sois pas insensé pourquoi mourrais-tu avant ton temps ? 18 Il est bon que tu retiennes ceci, et que tu ne négliges point cela ; car celui qui craint Dieu échappe à toutes ces choses. 19 La sagesse rend le sage plus fort que dix chefs qui sont dans une ville. 20 Non, il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. 21 Ne fais donc pas attention à toutes les paroles qu’on dit, de peur que tu n’entendes ton serviteur te maudire ; 22 car ton cœur a senti bien des fois que tu as toi-même maudit les sagesse et les hommes 23 J’ai éprouvé tout cela par la sagesse. J’ai dit Je serai sage. Et la sagesse est restée loin de moi. 24 Ce qui est loin, ce qui est profond, profond, qui peut l’atteindre ? 25 Je me suis appliqué dans mon cœur à connaître, à sonder, et à chercher la sagesse et la raison des choses, et à connaître la folie de la méchanceté et la stupidité de la sottise. 26 Et j’ai trouvé plus amère que la mort la femme dont le cœur est un piège et un filet, et dont les mains sont des liens ; celui qui est agréable à Dieu lui échappe, mais le pécheur est pris par elle. 27 Voici ce que j’ai trouvé, dit l’Ecclésiaste, en examinant les choses une à une pour en saisir la raison ; 28 voici ce que mon âme cherche encore, et que je n’ai point trouvé. J’ai trouvé un homme entre mille ; mais je n’ai pas trouvé une femme entre elles toutes. 29 Seulement, voici ce que j’ai trouvé, c’est que Dieu a fait les hommes droits ; mais ils ont cherché beaucoup de détours.
Ecclésiaste7:8-10 Louis Segond (LSG). 8 Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement; mieux vaut un esprit patient qu'un esprit hautain. 9 Ne te hâte pas en ton esprit de t'irriter, car l'irritation repose dans le sein des insensés. 10 Ne dis pas: D'où vient que les jours passés étaient meilleurs que ceux ci? Car ce n'est point par sagesse que tu demandes
Chapitre 7 Le caractère de plus en plus proverbial des chapitres qui suivent nous oblige à les considérer d’une manière beaucoup plus détaillée. Ce chapitre introduit un nouveau sujet que l’on pourrait intituler La conduite de la sagesse dans un monde tel que le péché l’a fait, c’est-à-dire au milieu de ce qui n’est que vanité, douleur et folie. Dans les v. 1-9, nous voyons qu’il y a dans ce monde des choses qui valent mieux que d’autres. Malgré tout le désordre et la ruine le sage s’appliquera à les rechercher et y trouvera son profit. Nous avons déjà constaté une pensée semblable au chap. 49-14. Ici les choses profitables sont beaucoup plus accentuées et se trouvent en opposition directe avec ce que le monde choisit ou préfère. Le sage se trouve nécessairement isolé dans un monde où règne la mort, fruit du péché. Mais cette scène elle-même lui offre des choses meilleures. Elles sont au nombre de sept, chiffre des choses complètes. 1° Mieux vaut une bonne renommée que le bon parfum». En Prov. 221, la bonne renommée parmi les hommes vaut mieux que de grandes richesses; ici elle est considérée des yeux de Dieu et vaut mieux devant Lui que l’huile parfumée dont étaient oints les sacrificateurs pour accomplir leur service Ex. 3023-33. C’est par là que commence l’activité du sage. 2° Et le jour de la mort que le jour de la naissance». Cette pensée fait suite au n° 1. Arriver au jour de la mort ayant réalisé une réelle consécration à Dieu vaut mieux que l’entrée dans le monde. Deux fois, dans la vie du sage, cette dernière lui avait fait désirer de n’être jamais né 43; 64, 5. 3° Mieux vaut aller dans la maison de deuil, que d’aller dans la maison de festin, en ce que là est la fin de tout homme; et le vivant prend cela à cœur». Dans ce monde où la mort domine, la maison où le deuil est entré vaut mieux que celle où règne la joie. Il convient au sage de fréquenter la première, car il s’y trouve en présence de la réalité, de la fin de tout homme, conséquence du péché qui règne dans le monde. Le vivant prend cela à cœur; il voit où aboutit tout le travail de l’homme sous le soleil; il ne nourrit pas des espoirs et des projets que la mort peut anéantir. 4° Mieux vaut le chagrin que le rire, car le cœur est rendu meilleur par la tristesse du visage. Le cœur des sages est dans la maison de deuil, mais le cœur des sots, dans la maison de joie». Assister au chagrin d’autrui, voir les larmes couler, rend le cœur meilleur, le dispose à la sympathie, le pousse à offrir des consolations. Il en est de même, non seulement pour celui qui voit souffrir, mais aussi pour celui qui souffre. C’est par la tristesse du visage que Dieu agit sur le cœur de l’homme pour lui faire trouver des choses meilleures. Disposé ainsi, le cœur des sages est dans la maison de deuil; c’est le lieu où les affections peuvent être en exercice. Le cœur des sots ne connaît rien de ces bénédictions; la joie d’un moment leur suffit. Qu’en restera-t-il? N’est-ce pas le texte même de l’Ecclésiaste? Celui qui mène le deuil est estimé bienheureux par le Seigneur, car il sera consolé Matt. 54; et, pour le chrétien une bénédiction descend sur lui de la part du Dieu de toute consolation, et cette consolation est éternelle 2 Thess. 216. 5° Mieux vaut écouter la répréhension du sage, que d’écouter la chanson des sots. Car comme le bruit des épines sous la marmite, ainsi est le rire du sot. Cela aussi est vanité». Les sages profitent des expériences qu’ils ont faites, pour conduire leur prochain dans le droit chemin. Ils ont acquis l’autorité pour reprendre et redresser. Il vaut mieux les écouter et en faire son profit que d’écouter la chanson des sots sons agréables à l’oreille, mais qui n’ont pas plus de sens que ceux qui les émettent. Le rire du sot ne dure pas; il s’éteint bien vite comme un feu d’épines sous la marmite; il ne bruit et ne flambe qu’un instant. Après, tout retombe dans le silence de la mort. Cela aussi est vanité. 6° Certainement, l’oppression rend insensé le sage, et le don ruine le cœur. Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement». Il y a pour le sage deux dangers dans ce monde. D’abord l’oppression qui le rend insensé en le poussant à la révolte, quand il voit toutes les injustices qui se commettent sous le soleil cf. 41-3. Ensuite, danger plus grand encore, le don par lequel le cœur se laisse corrompre et pousser aux pires actions. Tels sont du reste toujours les deux moyens employés par Satan pour perdre les hommes la violence et la corruption ou la ruse. C’est pourquoi la fin vaut mieux que le commencement. Un cœur qui a eu affaire au mal sans colère et sans révolte, qui a refusé les présents et ne s’est pas laissé séduire, arrive vainqueur au bout de l’épreuve et telle était la fin que Dieu voulait produire1. 1 Telle est du moins l’explication de ce passage difficile que nous soumettons au lecteur chrétien. 7° Mieux vaut un esprit patient qu’un esprit hautain. Ne te hâte pas en ton esprit pour t’irriter, car l’irritation repose dans le sein des sots». Dans toutes ces épreuves, le sage a appris la patience; il ne s’est pas élevé devant le mal et contre lui. La patience est toujours humble, douce, paisible; elle sait souffrir; elle atteint les choses promises Hébreux 615. La patience est le caractère même du Christ. Celui qui est patient ne se hâte ni ne s’irrite. Merveilleux tableau de la vie du sage au milieu de circonstances, fruit du péché, et qui sont toutes faites pour provoquer sa colère, l’irriter ou le séduire. Il traverse un monde dont il connaît bien le caractère, n’y attend que souffrance, mais en est victorieux en suivant des principes diamétralement opposés à tout ce qui dirige les hommes. v. 10-12. Il n’est pas sage de dire que le temps passé était meilleur que le présent, chose que tous les hommes non pas les sages sont toujours portés à penser. Dire cela n’est pas la sagesse, car elle a un jugement clair sur l’état du monde, et ce serait en contradiction avec tout ce que le Prédicateur nous a appris quand il a prononcé le terrible mot Vanité» sur tout ce qui est sous le soleil depuis la chute. Si tout est perdu et corrompu, il reste une chose aussi bonne qu’un héritage, la possession de la pensée divine. Elle est profitable; elle met à l’abri, de la même manière que, dans l’ordre des choses humaines, les richesses mettent à l’abri. Elle est, de fait, la seule permanente richesse. Bien plus, elle est une source de vie pour celui qui la possède. Combien plus nous, chrétiens, pouvons-nous dire La sagesse fait vivre celui qui la possède», nous qui possédons Christ, la sagesse de Dieu I Cor. 124. v. 13, 14. Considère l’œuvre de Dieu, car qui peut redresser ce qu’il a tordu? Au jour du bien-être, jouis du bien-être, et, au jour de l’adversité, prends garde; car Dieu a placé l’un vis-à-vis de l’autre, afin que l’homme ne trouve rien de ce qui sera après lui». Le sage continue à se mouvoir au milieu d’un monde gâté par le péché. Il y rencontre l’œuvre de Dieu et le résultat du mal, qui ne peut être redressé et où les choses sont tordues par le péché 115. Mais ces choses tordues, Dieu les laisse subsister et en fait usage. Il a mis l’un vis-à-vis de l’autre le jour du bien-être dont l’homme est invité à jouir et le jour de l’adversité qui le porte à réfléchir. De cette manière, l’homme est laissé dans l’ignorance de ce qui sera après lui. Une pareille conclusion est pleinement d’accord avec le livre de l’Ecclésiaste où tout accès aux choses invisibles est caché à l’homme afin qu’il apprenne à voir la vanité des choses qui l’entourent et dont la chute de l’homme a entièrement troublé l’harmonie. Le v. 15 confirme ce que nous venons de dire J’ai vu tout cela dans les jours de ma vanité il y a tel juste qui périt par sa justice, et il y a tel méchant qui prolonge ses jours par son iniquité». Ces jours de vanité qui ont rempli la vie du sage l’ont amené à voir la contradiction absolue entre ce qui est tordu et ce qui, selon Dieu, aurait dû être. La justice du juste le conduit à la mort! N’est-ce pas comme une anticipation prophétique de ce que rencontrera Jésus lui-même? D’autre part il y a tel méchant dont l’iniquité prolonge les jours. La vue du Prédicateur est toujours limitée par ce qui se passe sous le soleil». Combien les Psaumes, par exemple, diffèrent de cette conception quand ils nous décrivent ce qui attend les méchants! Les v. 16-18 font suite à ce que nous venons de voir. Le Prédicateur avait parlé de justice et de méchanceté. Il montre maintenant qu’il peut y avoir excès dans les deux directions, et quelles en sont les conséquences. La mesure peut être dépassée quand il s’agit de justice et de sagesse. Ce n’est pas autre chose, dans ce cas, que l’orgueil qui nous fait exagérer ces vertus pour nous rehausser par elles; or l’orgueil va devant l’écrasement Pourquoi, dit le Prédicateur, te détruirais-tu?» — Mais on peut être méchant à l’excès une telle pensée est en accord avec ce Livre qui nous dépeint le monde tel que le péché l’a fait et ne substitue pas des principes nouveaux à ce désordre parce qu’il ne suppose pas une Révélation qui les introduise. Ici donc, l’excès de la méchanceté est considéré comme amenant sur l’homme la mort avant le temps fixé». Quel que soit le triste état du monde, il reste le théâtre du gouvernement de Dieu qui condamne tout excès dans l’homme et lui en fait porter les conséquences, surtout quand sa méchanceté se donne carrière. Combien cela est frappant dans l’état actuel du monde où la méchanceté de l’homme ne connaît plus de bornes. Cet état est le fruit de l’absence complète de crainte de Dieu Il est bon que tu saisisses ceci et que tu ne retires point ta main de cela; car qui craint Dieu sort de tout». Voici la troisième fois que le mot craindre Dieu», revient dans ce Livre voyez 314; 5, 7, comme la seule chose qui mette l’homme à l’abri du jugement. v. 19. Après avoir prémuni contre l’excès de sagesse, le Prédicateur en proclame hautement les mérites La sagesse fortifie le sage plus que dix hommes puissants qui sont dans la ville». Elle n’est pas seulement une source de vie pour celui qui la possède v. 12, mais le sage y trouve la force dont il a besoin. Il est gardé par elle contre les attaques de l’ennemi, plus qu’une ville par dix hommes puissants. Mais, v. 20-24, par la sagesse j’apprends à me connaître. Elle est d’origine divine et me fait savoir ce que Dieu même déclare Certes, il n’y a pas d’homme juste sur la terre qui ait fait le bien et qui n’ait pas péché». Et cela concerne aussi bien le sage que les autres hommes. Le sage est-il le seul qui ait fait le bien? A-t-il écouté de faux rapports? S’est-il fait maudire par son esclave? Maïs, combien de fois lui-même n’a-t-il pas maudit les autres! Combien de fois, quand il a dit Je serai sage», la sagesse s’est enfuie loin de lui? Et comment réparer le mal produit par ce manque de vigilance? Aux v. 25-29, le Prédicateur raconte sa propre histoire, une histoire amère, en vérité! Il s’est appliqué, comme il l’a dit au commencement de son Livre 117, à rechercher la sagesse et à connaître que la méchanceté et la folie sont sottise et déraison. La tentation et la séduction sont venues à lui par le moyen de la femme 1 Rois 114, et au lieu de lui échapper, lui que Dieu avait si grandement favorisé, a péché et est devenu la proie de la séductrice. Il a été amené à la cruelle constatation, plus amère que la mort», qu’il n’y a pas une femme entre elles toutes» qui n’attire les convoitises comme des filets et des rets», et dont les mains ne soient des chaînes pour retenir captif celui qu’elle a saisi. Et même, quelle insigne rareté de trouver un homme sur la terre qui puisse venir en aide par sa sagesse ou son intelligence J’ai trouvé un homme entre mille, mais une femme entre elles toutes, je ne l’ai pas trouvée». — Seulement, si la recherche du sage l’a amené à ces désolantes conclusions, il en a retiré un profit Voici, j’ai trouvé que Dieu a fait l’homme droit; mais eux, ils ont cherché beaucoup de raisonnements» v. 29. L’homme sorti des mains de son Créateur, au commencement, était droit. Le Prédicateur a montré plus haut que la Création était belle 311, et que maintenant tout est tordu 115; 713. La ruine est survenue, non pas du fait de Dieu, mais du fait de l’homme Eux, ils ont cherché beaucoup de raisonnements». Tel a été le cas dans le jardin d’Éden quand la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger et qu’il était un plaisir pour les yeux et que l’arbre était désirable pour rendre intelligent. Que de raisonnements! Et dès lors il en a toujours été de même.
Mieuxvaut la fin d’une chose, par la suite, que son commencement (Eccl. 7:. Ces dernières années, plusieurs filiales ont fusionné. Bien qu’ils obligent les frères et sœurs de ces filiales à
La fin de toute chose vaut mieux que son commencement. Ainsi explique un adage . Cet adage prend dU SENS que si le début votre but est INSCRIT dans la logique SMARTE spécifique-mesurable-atteignable-réalisable-temporel- éthique Ne commencez pas parce qu’il faut commencer ,mais commencez parce que vous savez ou vous partez c'est à dire ,vous connaissez votre destination. C'est en procédant ainsi que la fin pourra être ne suffit pas de le dire .Ce n'est pas une loterie . Bonne continuation a tous les leaders en face de défis. Never give Up!Vous avez aimé abonnez vous gratuitement pour en recevoir dans votre Leading MAKERCoach Herve Eagle
Duolingon’est pas une bonne méthode d’apprendre une langue. La progression reste lente et on mémorise par répétition avant de passer au sujet suivant. Les méthodes conventionnelles sont bien plus efficaces, surtout que l’apprentissage d’une langue se fait par communication.
Chapitres 123456789101112 Chapitre 1 1 Les paroles du Prédicateur, fils de David, roi à Jérusalem. 2 Vanité des vanités, dit le Prédicateur ; vanité des vanités ! Tout est vanité. 3 Quel profit a l’homme de tout son labeur dont il se tourmente sous le soleil ? 4 Une génération s’en va, et une génération vient ; et la terre subsiste toujours. 5 Et le soleil se lève, et le soleil se couche, et il se hâte vers son lieu où il se lève, 6 Le vent va vers le midi, et il tourne vers le nord ; il tourne et retourne ; et le vent revient sur ses circuits. 7 Toutes les rivières vont vers la mer, et la mer n’est pas remplie ; au lieu où les rivières allaient, là elles vont de nouveau. 8 Toutes choses travaillent, l’homme ne peut le dire ; l’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se satisfait pas d’entendre. 9 Ce qui a été, c’est ce qui sera ; et ce qui a été fait, c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien de nouveau sous le soleil. 10 Y a-t-il une chose dont on puisse dire Regarde ceci, c’est nouveau ? — Elle a été déjà, dans les siècles qui furent avant nous. 11 Il n’y a pas de souvenir des choses qui ont précédé ; et de même, de celles qui seront après, il n’y en aura pas de souvenir chez ceux qui vivront* plus tard. — v. 11 litt. seront. 12 Moi, le prédicateur, j’ai été roi sur Israël à Jérusalem, 13 et j’ai appliqué mon cœur à rechercher et à explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux c’est une occupation ingrate que Dieu a donnée aux fils des hommes afin qu’ils s’y fatiguent. 14 J’ai vu tous les travaux qui se font sous le soleil ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent*. 15 Ce qui est tordu ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut être compté. — v. 14 ou se repaître de vent, ou, selon quelques-uns rongement d’esprit. 16 J’ai parlé en mon cœur, disant Voici, je suis devenu grand et j’ai acquis de la sagesse plus que tous ceux qui ont été avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de connaissance ; 17 et j’ai appliqué mon cœur à la connaissance de la sagesse et à la connaissance des choses déraisonnables et de la folie. J’ai connu que cela aussi, c’est la poursuite du vent. 18 Car à beaucoup de sagesse, beaucoup de chagrin ; et qui augmente la connaissance, augmente la douleur. Chapitre 2 1 J’ai dit en mon cœur Allons ! je t’éprouverai par la joie jouis* donc du bien-être. Et voici, cela aussi est vanité. 2 J’ai dit au rire [Tu es] déraison ; et à la joie Que fait-elle ? 3 J’ai recherché* en mon cœur de traiter ma chair avec du vin, tout en conduisant mon cœur par la sagesse, et de saisir la folie, jusqu’à ce que je visse quel serait, pour les fils des hommes, ce bien qu’ils feraient sous les cieux tous les** jours de leur vie. — v. 1 litt. vois, ici et verset 24, etc. — v. 3* ailleurs aussi exploré. — v. 3** litt. le nombre des, ici et 518 ; 612. 4 J’ai fait de grandes choses je me suis bâti des maisons, je me suis planté des vignes ; 5 je me suis fait des jardins et des parcs, et j’y ai planté des arbres à fruit de toute espèce ; 6 je me suis fait des réservoirs d’eau pour en arroser la forêt où poussent les arbres*. 7 J’ai acquis des serviteurs et des servantes, et j’en ai eu qui sont nés dans ma maison ; j’ai eu aussi des troupeaux de gros et de menu bétail, en grand nombre, plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem. 8 Je me suis aussi amassé de l’argent et de l’or, et les trésors des rois et des provinces ; je me suis procuré des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils des hommes, une femme et des concubines. 9 Et je suis devenu grand et je me suis accru plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem ; et pourtant ma sagesse est demeurée avec moi. 10 Et quoi que mes yeux aient désiré, je ne les en ai point privés ; je n’ai refusé à mon cœur aucune joie, car mon cœur s’est réjoui de tout mon travail, et c’est là la part que j’ai eue de tout mon travail. 11 Et je me suis tourné vers toutes les œuvres que mes mains avaient faites, et vers tout le travail dont je m’étais travaillé pour [les] faire ; et voici, tout était vanité et poursuite du vent, et il n’y en avait aucun profit sous le soleil. — v. 6 litt. qui pousse en arbres. 12 Et je me suis tourné pour voir la sagesse, et les choses déraisonnables et la folie ; car que fera l’homme qui viendra après le roi ? — ce qui a été déjà fait. 13 Et j’ai vu que la sagesse a un avantage sur la folie, comme la lumière a un avantage sur les ténèbres. 14 Le sage a ses yeux à sa tête, et le fou* marche dans les ténèbres ; mais j’ai connu, moi aussi, qu’un même sort les atteint tous. 15 Et j’ai dit en mon cœur Le sort du fou* m’atteint, moi aussi ; et pourquoi alors ai-je été si sage ? Et j’ai dit en mon cœur que cela aussi est vanité. 16 Car jamais on ne se souviendra du sage, non plus que du fou*, puisque déjà dans les jours qui viennent tout est oublié. Et comment le sage meurt-il comme le fou* ? 17 Et j’ai haï la vie, parce que l’œuvre qui se fait sous le soleil m’a été à charge, car tout est vanité et poursuite du vent. 18 Et j’ai haï tout le travail auquel j’ai travaillé sous le soleil, parce que je dois le laisser à l’homme qui sera après moi. 19 Et qui sait s’il sera un sage ou un sot* ? Et il sera maître de tout mon travail auquel j’ai travaillé et dans lequel j’ai été sage sous le soleil. Cela aussi est vanité. — v. 14, 15, 16 ailleurs sot. — v. 19 comme 103. 20 Alors je me suis mis* à faire désespérer mon cœur à l’égard de tout le travail dont je me suis travaillé sous le soleil. 21 Car il y a tel homme qui a travaillé avec sagesse, et avec connaissance, et avec droiture*, et qui laisse [ce qu’il a acquis] à un homme qui n’y a pas travaillé, pour être son partage. Cela aussi est vanité et un grand mal. — v. 20 litt. tourné. — v. 21 ou habileté. 22 Car qu’est-ce que l’homme a de tout son travail, et de la poursuite de son cœur, dont il s’est tourmenté sous le soleil ? 23 Car tous ses jours sont douleur, et son occupation est chagrin ; même la nuit son cœur ne repose pas. Cela aussi est vanité. 24 Il n’y a rien de bon pour l’homme que de manger et de boire, et de faire jouir son âme du bien-être dans son travail. Et j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. 25 Car qui peut manger, et qui peut jouir plus que moi ? 26 Car à l’homme qui est bon devant lui, [Dieu] donne sagesse et connaissance et joie ; mais à celui qui pèche, il donne l’occupation de rassembler et d’amasser, pour donner à celui qui est bon devant Dieu. Cela aussi est vanité et poursuite du vent. Chapitre 3 1 Il y a une saison pour tout, et il y a un temps pour toute affaire sous les cieux. 2 Il y a un temps de naître, et un temps de mourir ; un temps de planter, et un temps d’arracher ce qui est planté ; 3 un temps de tuer, et un temps de guérir ; un temps de démolir, et un temps de bâtir ; 4 un temps de pleurer, et un temps de rire ; un temps de se lamenter, et un temps de sauter de joie ; 5 un temps de jeter des pierres, et un temps d’amasser des pierres ; un temps d’embrasser, et un temps de s’éloigner des embrassements ; 6 un temps de chercher, et un temps de perdre ; un temps de garder, et un temps de jeter ; 7 un temps de déchirer, et un temps de coudre ; un temps de se taire, et un temps de parler ; 8 un temps d’aimer, et un temps de haïr ; un temps de guerre, et un temps de paix. 9 Celui qui agit, quel profit a-t-il de ce à quoi il travaille* ? 10 J’ai vu l’occupation que Dieu a donnée aux fils des hommes pour s’y fatiguer 11 il a fait toute chose belle en son temps ; et il a mis le monde dans leur cœur, de sorte que l’homme ne peut comprendre*, depuis le commencement jusqu’à la fin, l’œuvre que Dieu a faite. — v. 9 ou du [labeur] dont il se tourmente ? — v. 11 litt. trouver. 12 J’ai connu qu’il n’y a rien de bon pour eux, sauf de se réjouir et de se faire du bien pendant leur vie ; 13 et aussi que tout homme mange et boive, et qu’il jouisse* du bien-être dans tout son travail cela, c’est un don de Dieu. 14 J’ai connu que tout ce que Dieu fait subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait, afin que, devant lui, on craigne. 15 Ce qui est a déjà été, et ce qui est à venir est déjà arrivé, et Dieu ramène ce qui est passé*. — v. 13 litt. voie. — v. 15 litt. recherche ce qui est chassé. 16 Et j’ai encore vu sous le soleil que, dans le lieu du jugement, là il y avait la méchanceté, et que, dans le lieu de la justice, là il y avait la méchanceté. 17 J’ai dit en mon cœur Dieu jugera le juste et le méchant ; car il y a là un temps* pour toute affaire et pour toute œuvre. — v. 17 plusieurs lisent car il a assigné un temps. 18 J’ai dit en mon cœur Quant aux fils des hommes [il en est ainsi], pour que Dieu les éprouve, et qu’ils voient eux-mêmes qu’ils ne sont que des bêtes. 19 Car ce qui arrive aux fils des hommes est aussi ce qui arrive aux bêtes ; il y a pour tous un même sort comme celle-ci meurt, ainsi meurt celui-là ; et ils ont tous un même souffle*, et l’homme n’a point d’avantage sur la bête, car tout est vanité. 20 Tout va dans un même lieu, tout est de poussière, et tout retourne à la poussière. 21 Qui est-ce qui connaît l’esprit* des fils des hommes ? Celui-ci monte-t-il en haut, et l’esprit* de la bête descend-il en bas dans la terre ? 22 Et j’ai vu qu’il n’y a rien de mieux [que ceci] que l’homme se réjouisse dans ce qu’il fait, car c’est là sa part ; car qui l’amènera pour voir ce qui sera après lui ? — v. 19, 21 souffle et esprit sont un même mot en hébreu. Chapitre 4 1 Et je me suis tourné, et j’ai regardé toutes les oppressions qui se font sous le soleil ; et voici les larmes des opprimés, et il n’y a point pour eux de consolateur ! Et la force est dans la main de leurs oppresseurs, et il n’y a point pour eux de consolateur ! 2 C’est pourquoi j’estime heureux les morts qui sont déjà morts, plutôt que les vivants qui sont encore vivants, 3 et plus heureux encore que tous les deux celui qui n’a pas encore été, qui n’a pas vu le mauvais travail qui se fait sous le soleil. 4 Et j’ai vu tout le labeur et toute l’habileté dans le travail que c’est une jalousie de l’un contre l’autre. Cela aussi est vanité et poursuite du vent. 5 Le sot se croise les mains, et mange sa propre chair. 6 Mieux vaut le creux de la main rempli, et le repos, que les deux mains pleines, avec le travail et la poursuite du vent. 7 Et je me tournai, et je vis la vanité sous le soleil 8 tel est seul sans qu’il y ait de second il n’a pas non plus de fils ni de frère, et il n’y a pas de fin à tout son labeur ; son œil n’est pas non plus rassasié par la richesse, et [il ne se dit pas] Pour qui donc est-ce que je me tourmente et que je prive mon âme de bonheur ? Cela aussi est une vanité et une ingrate occupation. 9 Deux valent mieux qu’un ; car ils ont un bon salaire de leur travail. 10 Car, s’ils tombent, l’un relèvera son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul, et qui tombe, et qui n’a pas de second pour le relever ! 11 De même, si l’on couche à deux, on a de la chaleur ; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? 12 Et si quelqu’un a le dessus sur un seul, les deux lui tiendront tête ; et la corde triple ne se rompt pas vite. 13 Mieux vaut un jeune garçon pauvre et sage, qu’un roi vieux et sot qui ne sait plus être averti. 14 Car il est sorti de la maison des prisonniers pour régner, lors même qu’il est né pauvre dans son royaume. 15 J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil, avec le jeune garçon, le second, qui occupera sa place. 16 Il n’y a pas de fin à tout le peuple, à tous ceux qui ont été devant eux ; cependant ceux qui viendront après ne se réjouiront point en lui. Car cela aussi est vanité et poursuite du vent. Chapitre 5 1 Prends garde à ton pied, quand tu vas dans la maison de Dieu, et approche-toi pour entendre, plutôt que pour donner le sacrifice des sots ; car ils ne savent pas qu’ils font mal. 2 Ne te presse point de ta bouche, et que ton cœur ne se hâte point de proférer une parole devant Dieu ; car Dieu est dans les cieux, et toi sur la terre c’est pourquoi, que tes paroles soient peu nombreuses. 3 Car le songe vient de beaucoup d’occupations, et la voix du sot de beaucoup de paroles. 4 Quand tu auras voué un vœu à Dieu, ne tarde point à l’acquitter ; car il ne prend pas plaisir aux sots ce que tu auras voué, accomplis-le. 5 Mieux vaut que tu ne fasses point de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. 6 Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair, et ne dis point devant l’ange que c’est une erreur. Pourquoi Dieu se courroucerait-il à ta voix, et détruirait-il l’œuvre de tes mains ? 7 Car dans la multitude des songes il y a des vanités, et aussi dans beaucoup de paroles ; mais crains Dieu. 8 Si tu vois le pauvre opprimé et le droit et la justice violentés dans une province, ne t’étonne pas de cela ; car il y en a un qui est haut au-dessus des hauts, [et] qui y prend garde et il y en a de plus hauts qu’eux. 9 La terre est profitable à tous égards, le roi même est asservi à la glèbe*. 10 Celui qui aime l’argent n’est point rassasié par l’argent, et celui qui aime les richesses ne l’est pas par le revenu. Cela aussi est vanité. 11 Avec l’augmentation des biens, ceux qui les mangent augmentent aussi ; et quel profit en a le maître, sauf qu’il les voit de ses yeux ? 12 Le sommeil est doux pour celui qui travaille, qu’il mange peu ou beaucoup ; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir. — v. 9 d’autres Mais l’avantage d’un pays, à tous égards, c’est un roi adonné à la culture des champs. 13 Il y a un mal douloureux que j’ai vu sous le soleil les richesses sont conservées à leurs maîtres pour leur détriment, 14 — ou ces richesses périssent par quelque circonstance malheureuse, et il a engendré un fils, et il n’a rien en sa main. 15 Comme il est sorti du ventre de sa mère, il s’en retournera nu, s’en allant comme il est venu, et de son travail il n’emportera rien qu’il puisse prendre dans sa main. 16 Et cela aussi est un mal douloureux, que, tout comme il est venu, ainsi il s’en va ; et quel profit a-t-il d’avoir travaillé pour le vent ? 17 Il mange aussi tous les jours de sa vie dans les ténèbres et se chagrine beaucoup, et est malade et irrité. 18 Voici ce que j’ai vu de bon et de beau c’est de manger et de boire et de jouir* du bien-être dans tout le travail dont [l’homme] se tourmente sous le soleil tous les jours de sa vie, que Dieu lui a donnés ; car c’est là sa part. 19 Et encore tout homme auquel Dieu donne de la richesse et des biens, et le pouvoir* d’en manger et d’en prendre sa part, et de se réjouir en son travail,… c’est là un don de Dieu ; 20 car il ne se souviendra pas beaucoup des jours de sa vie ; car Dieu lui a donné une réponse dans la joie de son cœur. — v. 18 litt. voir. — v. 19 litt. et qu’il a fait maître. Chapitre 6 1 Il y a un mal que j’ai vu sous le soleil, et qui est fréquent* parmi les hommes 2 il y a tel homme à qui Dieu donne de la richesse, et des biens, et de l’honneur, et il ne manque rien à son âme de tout ce qu’il désire ; et Dieu ne lui a pas donné le pouvoir d’en manger, car un étranger s’en repaît. Cela est une vanité et un mal douloureux. 3 Si un homme engendre cent [fils], et qu’il vive beaucoup d’années, et que les jours de ses années soient en grand nombre, et que son âme ne soit pas rassasiée de bien, et aussi qu’il n’ait pas de sépulture, je dis que mieux vaut un avorton que lui ; 4 car celui-ci vient dans la vanité, et il s’en va dans les ténèbres, et son nom est couvert de ténèbres ; 5 et aussi il n’a pas vu et n’a pas connu le soleil celui-ci a plus de repos que celui-là. 6 Et s’il vivait deux fois mille ans, il n’aura pas vu le bonheur tous* ne vont-ils pas en un même lieu ? — v. 1 ou grand. — v. 6 ou et qu’il ne vit pas le bonheur, — tous… ? 7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, et cependant son désir n’est pas satisfait*. 8 Car quel avantage le sage a-t-il sur le sot ? Quel [avantage] a l’affligé qui sait marcher devant les vivants ? 9 Mieux vaut la vue des yeux que le mouvement du désir. Cela aussi est vanité et poursuite du vent. 10 Ce qui existe a déjà été appelé de son nom ; et on sait ce qu’est l’homme, et qu’il ne peut contester avec celui qui est plus fort que lui. 11 Car il y a beaucoup de choses qui multiplient la vanité quel avantage en a l’homme ? 12 Car qui sait ce qui est bon pour l’homme dans la vie, tous les jours de la vie de sa vanité, qu’il passe comme une ombre ? Et qui déclarera à l’homme ce qui sera après lui sous le soleil ? — v. 7 litt. son âme n’est pas remplie. Chapitre 7 1 Mieux vaut une bonne renommée que le bon parfum*, et le jour de la mort que le jour de la naissance. 2 Mieux vaut aller dans la maison de deuil, que d’aller dans la maison de festin, en ce que là est la fin de tout homme ; et le vivant prend cela à cœur. 3 Mieux vaut le chagrin que le rire, car le cœur est rendu meilleur par la tristesse du visage. 4 Le cœur des sages est dans la maison de deuil, mais le cœur des sots, dans la maison de joie. 5 Mieux vaut écouter la répréhension du sage, que d’écouter la chanson des sots. 6 Car comme le bruit des épines sous la marmite, ainsi est le rire du sot. Cela aussi est vanité. — v. 1 ou bonne huile parfumée. 7 Certainement, l’oppression rend insensé le sage, et le don ruine le cœur. 8 Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement. Mieux vaut un esprit patient qu’un esprit hautain. 9 Ne te hâte pas en ton esprit pour t’irriter, car l’irritation* repose dans le sein des sots. — v. 9 ailleurs chagrin. 10 Ne dis pas Comment se fait-il que les jours précédents ont été meilleurs que ceux-ci ? car ce n’est pas par sagesse que tu t’enquiers de cela. 11 La sagesse est aussi bonne qu’un* héritage, et profitable pour ceux qui voient le soleil ; 12 car on est à l’ombre de la sagesse [comme] à l’ombre de l’argent, mais l’avantage de la connaissance, [c’est que] la sagesse fait vivre celui qui la possède. — v. 11 ou est bonne avec un. 13 Considère l’œuvre de Dieu, car qui peut redresser ce qu’il a tordu ? 14 Au jour du bien-être, jouis du* bien-être, et, au jour de l’adversité, prends garde ; car Dieu a placé l’un vis-à-vis de l’autre, afin que l’homme ne trouve rien [de ce qui sera] après lui. — v. 14 litt. sois dans le. 15 J’ai vu tout [cela] dans les jours de ma vanité il y a tel juste qui périt par* sa justice, et il y a tel méchant qui prolonge [ses jours] par* son iniquité. — v. 15 ou dans. 16 Ne sois pas juste à l’excès, et ne fais pas le sage outre mesure ; pourquoi te détruirais-tu ? 17 Ne sois pas méchant à l’excès, et ne sois pas insensé ; pourquoi mourrais-tu avant ton temps ? — 18 Il est bon que tu saisisses ceci et que tu ne retires point ta main de cela ; car qui craint Dieu sort de tout. 19 La sagesse fortifie le sage plus que dix hommes puissants qui sont dans la ville. 20 Certes, il n’y a pas d’homme juste sur la terre qui ait fait le bien et qui n’ait pas péché. 21 Aussi ne mets pas ton cœur à toutes les paroles qu’on dit, afin que tu n’entendes pas ton serviteur te maudissant. 22 Car aussi ton cœur sait que bien des fois, toi aussi, tu as maudit les autres. 23 J’ai éprouvé tout cela par la sagesse ; j’ai dit Je serai sage ; mais elle était loin de moi. 24 Ce qui a été est loin et très-profond, qui le trouvera ? 25 Je me suis mis, moi et mon cœur, à connaître et à explorer et à rechercher la sagesse et l’intelligence, et à connaître que la méchanceté est sottise, et la folie, déraison* ; 26 et j’ai trouvé plus amère que la mort la femme dont le cœur est [comme] des filets et des rets, [et] dont les mains sont des chaînes celui qui est agréable à Dieu lui échappera, mais celui qui pèche sera pris par elle. 27 Regarde ceci que j’ai trouvé, dit le prédicateur, [en examinant les choses] une à une pour en trouver la raison, 28 ce que mon âme cherche encore et que je n’ai pas trouvé j’ai trouvé un homme entre mille, mais une femme entre elles toutes, je ne l’ai pas trouvée. 29 Seulement, voici, j’ai trouvé que Dieu a fait l’homme droit ; mais eux, ils ont cherché beaucoup de raisonnements. — v. 25 ou la méchanceté de la sottise et la folie de la déraison. Chapitre 8 1 Qui est comme le sage ? et qui sait l’explication des choses ? La sagesse d’un homme illumine son visage, et l’arrogance de son visage en est changée. 2 Je [dis] Prends garde au commandement* du roi, et cela à cause du serment [fait] à Dieu. 3 Ne te presse pas de t’en aller de devant lui ; ne persévère point dans une chose mauvaise ; car tout ce qu’il lui plaît, il le fait ; 4 parce que la parole du roi est une puissance, et qui lui dira Que fais-tu ? — v. 2 litt. à la bouche 5 Celui qui garde le commandement ne connaîtra aucun mal ; et le cœur du sage connaît le temps et le jugement ; 6 car pour toute chose il y a un temps et un jugement. 7 Car la misère de l’homme abonde sur lui ; car il ne sait pas ce qui adviendra ; car comment cela arrivera, qui le lui déclarera ? 8 Il n’y a point d’homme qui ait pouvoir sur l’esprit pour emprisonner l’esprit, et il n’y a personne qui ait de la puissance sur le jour de la mort, et il n’y a point de dispense dans une telle guerre, et la méchanceté ne délivrera pas ceux qui la pratiquent. 9 J’ai vu tout cela, et j’ai appliqué mon cœur à toute œuvre qui se fait sous le soleil. Il est un temps où des hommes dominent sur des hommes pour leur mal. 10 Et de même j’ai vu des méchants enterrés et s’en allant, mais ceux qui avaient bien fait s’en allaient du lieu saint, et étaient oubliés dans la ville. Cela aussi est vanité. 11 Parce que la sentence contre les mauvaises œuvres ne s’exécute pas immédiatement, à cause de cela le cœur des fils des hommes est au dedans d’eux plein [d’envie] de faire le mal. 12 Bien que le pécheur fasse le mal cent fois et prolonge [ses jours], je sais cependant que [tout] ira bien pour ceux qui craignent Dieu, parce qu’ils craignent sa face ; 13 mais il n’y aura pas de bonheur pour le méchant, et il ne prolongera pas [ses] jours, comme l’ombre, parce qu’il ne craint pas la face de Dieu. 14 Il est encore une vanité qui a lieu sur la terre c’est qu’il y a des justes auxquels il arrive selon l’œuvre des méchants, et il y a des méchants auxquels il arrive selon l’œuvre des justes. J’ai dit que cela aussi est vanité. 15 Et j’ai loué la joie, parce qu’il n’y a rien de bon pour l’homme, sous le soleil, que de manger et de boire et de se réjouir ; et c’est ce qui lui demeurera de son travail durant les jours de sa vie que Dieu lui donne sous le soleil. 16 Lorsque j’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse et à regarder les choses qui se font sur la terre car il y a tel homme qui, ni jour ni nuit, ne voit le sommeil de ses yeux, 17 alors j’ai vu que tout [est] l’œuvre de Dieu, [et] que* l’homme ne peut pas trouver l’œuvre qui se fait sous le soleil bien que l’homme se travaille pour la chercher, il ne la trouve point ; et même si le sage se propose de la connaître, il ne peut la trouver. — v. 17 litt. et j’ai vu toute l’œuvre de Dieu, que. Chapitre 9 1 Car j’ai appliqué mon cœur à tout cela, et pour examiner tout cela, [savoir] que les justes et les sages, et leurs travaux, sont dans la main de Dieu l’homme ne connaît ni l’amour ni la haine. Tout est devant eux. 2 Tout arrive également à tous un même événement au juste et au méchant, au bon et au pur, et à l’impur, à celui qui sacrifie et à celui qui ne sacrifie pas ; comme l’homme de bien, ainsi le pécheur ; celui qui jure, comme celui qui craint le serment. 3 C’est un mal dans tout ce qui se fait sous le soleil, qu’un même événement arrive à tous ; et aussi le cœur des fils des hommes est plein de mal, et la folie est dans leur cœur pendant qu’ils vivent ; et après cela [ils vont] vers les morts. 4 Car pour celui qui est lié à tous les vivants il y a de l’espoir, car un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort. 5 Car les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien du tout ; et il n’y a plus pour eux de salaire, car leur mémoire est oubliée. 6 Leur amour aussi, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri, et ils n’ont plus de part, à jamais, dans tout ce qui se fait sous le soleil. 7 Va, mange ton pain avec joie, et bois ton vin d’un cœur heureux ; car Dieu a déjà tes œuvres pour agréables. 8 Qu’en tout temps tes vêtements soient blancs, et que l’huile ne manque pas sur ta tête. 9 Jouis de* la vie avec la femme que tu aimes, tous les jours de la vie de ta vanité, qui** t’a été donnée sous le soleil, tous les jours de ta vanité ; car c’est là ta part dans la vie et dans ton travail auquel tu as travaillé sous le soleil. 10 Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni combinaison, ni connaissance, ni sagesse, dans le shéol, où tu vas. — v. 9* litt. Vois ; comparer 21, etc. — v. 9** c’est-à-dire la vie ; d’autres rapportent le qui à femme. 11 Je me suis tourné, et j’ai vu sous le soleil que la course n’est point aux agiles, ni la bataille aux hommes forts, ni le pain aux sages, ni les richesses aux intelligents, ni la faveur à ceux qui ont de la connaissance ; car le temps et les circonstances les atteignent tous. 12 Car aussi l’homme ne connaît pas son temps, comme les poissons qui sont pris dans le filet de malheur, et comme les oiseaux qui sont pris dans le piège comme eux, les fils des hommes sont enlacés dans un temps mauvais, lorsqu’il tombe sur eux subitement. 13 J’ai vu aussi cette sagesse sous le soleil, et elle a été grande pour moi 14 il y avait une petite ville, et peu d’hommes dedans ; et un grand roi vint contre elle, et l’investit, et bâtit contre elle de grandes terrasses ; 15 or il s’y trouva un homme pauvre [et] sage, qui délivra la ville par sa sagesse ; mais personne ne se souvint de cet homme pauvre. 16 Et j’ai dit Mieux vaut la sagesse que la force ; mais la sagesse du pauvre est méprisée, et ses paroles ne sont pas écoutées. 17 Les paroles des sages sont écoutées dans la tranquillité, plus que le cri de celui qui gouverne parmi les sots. 18 Mieux vaut la sagesse, que les instruments de guerre, et un seul pécheur détruit beaucoup de bien. Chapitre 10 1 Les mouches mortes font sentir mauvais, elles font fermenter l’huile du parfumeur ; [ainsi fait] un peu de folie, [à l’égard de] celui qui est estimé pour sa sagesse et sa gloire*. — v. 1 ou un peu de folie a plus de poids que sagesse et gloire. 2 Le cœur du sage est à sa droite, et le cœur du sot, à sa gauche ; 3 et même, quand l’insensé marche dans le chemin, le sens lui manque, et il dit à chacun qu’il est un insensé. 4 Si l’esprit du gouverneur s’élève contre toi, ne quitte pas ta place ; car la douceur apaise de grands péchés. 5 Il est un mal que j’ai vu sous le soleil, comme une erreur provenant du gouverneur 6 le manque de sens est placé dans de hautes dignités, et les riches sont assis dans une position basse. 7 J’ai vu des serviteurs sur des chevaux, et des princes marchant sur la terre comme des serviteurs. 8 Qui creuse une fosse y tombe ; et qui renverse une clôture, un serpent le mord. 9 Qui remue des pierres en sera meurtri ; qui fend du bois se met en danger. 10 Si le fer est émoussé, et que [celui qui l’emploie] n’en aiguise pas le tranchant, il aura des efforts à faire ; mais la sagesse est profitable pour amener le succès. 11 Si le serpent mord parce qu’il n’y a pas de charme, celui qui a une langue ne vaut pas mieux. 12 Les paroles de la bouche du sage sont pleines de grâce, mais les lèvres d’un sot l’engloutissent. 13 Le commencement des paroles de sa bouche est folie, et la fin de son discours* est un mauvais égarement. 14 Et l’insensé multiplie les paroles l’homme ne sait pas ce qui arrivera ; et ce qui sera après lui, qui le lui déclarera ? 15 Le travail des sots les lasse, parce qu’ils ne savent pas aller à la ville. — v. 13 litt. de sa bouche. 16 Malheur à toi, terre qui as pour roi un jeune garçon, et dont les princes mangent dès le matin ! 17 Bienheureuse toi, terre qui as pour roi le fils des nobles, et dont les princes mangent au temps convenable, pour [réparer] leurs forces, et non pour le [plaisir de] boire ! 18 À cause de la paresse, la charpente s’affaisse ; et à cause des mains lâches, la maison a des gouttières. 19 On fait un repas pour s’égayer, et le vin rend la vie joyeuse ; mais l’argent répond à tout. 20 Ne maudis pas le roi, même dans ta pensée, et ne maudis pas le riche dans la chambre où tu couches, car l’oiseau des cieux en emporterait la voix, et ce qui a des ailes en divulguerait les paroles. Chapitre 11 1 Jette ton pain sur la face des eaux, car tu le trouveras après bien des jours. 2 Donne une portion à sept, et même à huit ; car tu ne sais pas quel mal arrivera sur la terre. 3 Si les nuées sont pleines, elles verseront la pluie sur la terre ; et si un arbre tombe, vers le midi ou vers le nord, à l’endroit où l’arbre sera tombé, là il sera. 4 Celui qui observe le vent ne sèmera pas ; et celui qui regarde les nuées ne moissonnera pas. 5 Comme tu ne sais point quel est le chemin de l’esprit, [ni] comment [se forment] les os dans le ventre de celle qui est enceinte, ainsi tu ne connais pas l’œuvre de Dieu qui fait tout. 6 Le matin, sème ta semence, et, le soir, ne laisse pas reposer ta main ; car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront également bons. 7 La lumière est douce, et il est agréable pour les yeux de voir le soleil ; 8 mais si un homme vit beaucoup d’années, [et] se réjouit en toutes, qu’il se souvienne aussi des jours de ténèbres, car ils sont en grand nombre tout ce qui arrive est vanité. 9 Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, et que ton cœur te rende heureux aux jours de ton adolescence, et marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux ; mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu t’amènera en jugement. 10 Ôte de ton cœur le chagrin, et fais passer le mal loin de ta chair ; car le jeune âge et l’aurore sont vanité. Chapitre 12 1 Et souviens-toi de ton Créateur dans les jours de ta jeunesse, avant que soient venus les jours mauvais, et avant qu’arrivent les années dont tu diras Je n’y prends point de plaisir ; 2 avant que s’obscurcissent le soleil, et la lumière, et la lune, et les étoiles, et que les nuages reviennent après la pluie ; 3 au jour où tremblent les gardiens de la maison, et où se courbent les hommes forts, et où chôment celles qui moulent, parce qu’elles sont en petit nombre, et où ceux qui regardent par les fenêtres sont obscurcis, 4 et où les deux battants de la porte se ferment sur la rue ; quand baisse le bruit de la meule, et qu’on se lève à la voix de l’oiseau, et que toutes les filles du chant faiblissent ; 5 quand aussi on craint ce qui est haut, et qu’on a peur sur le chemin, et quand l’amandier fleurit*, et que la sauterelle devient pesante, et que la câpre est sans effet** ; car l’homme s’en va dans sa demeure des siècles, et ceux qui mènent deuil parcourent les rues ; 6 — avant que le câble d’argent se détache, que le vase d’or se rompe, que le seau se brise à la source, et que la roue se casse à la citerne ; 7 et que la poussière retourne à la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. — v. 5* ou l’amande est méprisée. — v. 5** ou le désir est anéanti. 8 Vanité des vanités, dit le prédicateur ; tout est vanité ! 9 Et de plus, parce que le prédicateur était sage, il a encore enseigné la connaissance au peuple ; et il a pesé et sondé, [et] mis en ordre beaucoup de proverbes. 10 Le prédicateur s’est étudié à trouver des paroles agréables ; et ce qui a été écrit est droit, des paroles de vérité. 11 Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et les recueils*, comme des clous enfoncés ils sont donnés par un seul pasteur. 12 Et de plus, mon fils, laisse-toi instruire par eux à faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et beaucoup d’étude lasse la chair. — v. 11 selon quelques-uns ceux qui rassemblent. 13 Écoutons la fin de tout ce qui a été dit Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme, 14 car Dieu amènera toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal.

ChroniquesLa fin du commencement . Que cherchez-vous? Rechercher . La fin du commencement . Chantal Hébert 8 avril 2013 Chronique. Chroniques; Interrogé sur l’état d’esprit des militants

Nous voyons dans l'histoire de la Résurrection comment le chagrin et la peur des apôtres au jour du Golgotha et de la crucifixion, avaient fini par leur joie et leur tranquillité au jour de la Résurrection. Peut-être que cela nous rappellerait d'un verset important qui a été cité dans le livre le l'Ecclésiaste "Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement" à condition naturellement qu'elle soit une fin heureuse.... La fin heureuse rend l'homme oublieux de toutes ses fatigues, et il ne se souvient plus que de cette fin joyeuse qui lui donne la consolation, exactement comme la Résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ avait effacé des sentiments des apôtres, tout ce qu'ils avaient souffert le jour de la crucifixion. Ainsi nous voyons les gens chercher et se préoccuper toujours de la fin. Cela dans tous les domaines de la vie vous racontez une histoire, ou vous entendez un récit, et tout ce qui vous importe c'est comment l'histoire ou le récit se sont terminés Un cas judiciaire, ou une dispute entre époux, ou un accident en route ce qui importe c'est comment s'est-il terminé? Celui qui vous raconte vous explique peut-être les détails de ce qui s'est passé, mais vous demandez avec inquiétude et la fin? La même situation se trouve dans tout match, ou toute compétition, ou toute guerre entre deux états, ou toute discussion ou toute négociation .la question importante c'est comment était la fin ou le résultat. ? Même dans la vie spirituelle toute l'importance réside dans la fin c'est pourquoi l'apôtre saint Paul dit des hommes de Dieu "Considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi" Heb. 137. C'est ce que l'Eglise cite aux jours des fêtes des saints Les saints dont l'Eglise fête la naissance, sont peu nombreux, comme la Sainte Vierge le premier du mois de Bachans, saint Jean-Baptiste 30 Toubah, Saint Chenouda l'archimandrite 7 Bachans. Mais à peu près toutes les fêtes des saints sont les jours de leur mort ou de leur martyre, à la fin de leur vie, lorsqu'ils ont terminé leur combat en paix. Car il y a des personnes qui avaient bien commencé, mais qui finirent les exemples de ceux-là, il y a Démas qui était un disciple de l'apôtre saint Paul qui le citait parmi les colonnes de l'Eglise avec les saints Marc, Luc et Aristarque. Mais finalement, il dit de lui "Démas m'a abandonné, par amour pour le siècle présent" 2 Tim. 410. Il dit aussi à propos des personnes pareilles à ce Démas " .. car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j'en parle maintenant encore en pleurant. Leur fin sera la perdition; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte .." 18-19. Ce qui est surprenant à propos de ceux-là, c'est que leur fin sera la perdition! Donc, ce qui importe c'est la fin. Car plusieurs avaient commencé par l'esprit, mais avaient complété par la chair, comme les Galates. Le sage Salomon, avait commencé par une sagesse excellente, mais il finit par les idoles 1 Rois 11 ..Nous espérons qu'il eut une autre bonne fin, qui fut son ascétisme qui a été cité dans le livre de l'Ecclésiaste comme une preuve de sa repentance. Là, nous disons, ou plutôt ainsi dit l'intuition divine par la bouche de Salomon "Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement" DES HISTOIRES DE BONNES FINS La Sainte Bible nous raconte des histoires de bonnes fins dont nous mentionnons L'histoire du juste Joseph, qui avait commencé par la trahison et la dureté de ses frères qui l'avaient vendu comme esclave;. par son travail comme domestique dans la maison de Potiphar,. ensuite la fausse accusation qui fut fabriquée contre lui, et sa mise en prison. Mais ce qui est important, c'est la fin, dans laquelle il devint père de Pharaon et dominait sur toute la terre d'Egypte, et sa joie de rencontrer son père et ses frères qui pleurèrent entre ses mains en demandant pardon. Vraiment "mieux vaut la fin d'une chose que son commencement". Nous disons la même chose à propos de Daniel et les trois jeunes hommes Daniel avait été jeté dans la fosse aux lions. Mais cela finit par Dieu qui envoya son ange pour fermer les gueules des lions Dan. 622. Les trois jeunes hommes avaient été jetés dans la fournaise ardente, mais ils finirent par marcher dans la fournaise avec un quatrième qui ressemble à un fils des dieux, sans avoir été atteints d'aucun mal Dan. 325. Dans les deux cas, cela finit par l'adoration du vrai Dieu, et de sa glorification dans tout le royaume plus que tous les dieux des nations. Vraiment, "mieux vaut la fin d'une chose que son commencement" Nous disons les mêmes paroles à propos du juste Job qui fut exposé à une épreuve qui pourrait peut-être surpasser ce qu'un homme peut supporter. Il perdit ses enfants, ses biens, sa santé, et sa vénération....et l'épreuve atteint son apogée. Mais quelle fut la fin? L'Ecriture dit "L'Eternel rétablit Job dans son premier état. et l'Eternel lui accorda le double de tout ce qu'il avait possédé Pendant ses dernières années, Job reçut de l'Eternel plus de bénédictions qu'il n'en avait reçu dans les premières .Job vécut après cela cent quarante ans, et il vit ses fils et les fils de ses fils jusqu'à la quatrième génération ....Job 42 10-17. Vraiment, "mieux vaut la fin d'une chose que son commencement". Le temps me manquerait si je parlais des bonnes fins que la Sainte Bible a mentionnées dans l'offrande d'Isaac comme holocauste; et dans la construction des murs de Jérusalem par Néhémie, après la destruction de la ville et l'incendie de son rempart Néh. 1, et comment Dieu l'avait rendu finalement vainqueur. Ainsi l'histoire des captifs à Babylone, et comment ils retournèrent finalement, après avoir pleuré sur les fleuves de Babylone, et avoir suspendu leurs harpes aux saules, après avoir dit "comment chanterions-nous les cantiques de l'Eternel sur une terre étrangère" Ps. 137. Ce sont toutes des bonnes fins dont nous disons "mieux vaut la fin d'une chose que son commencement". Nous disons la même chose à propos des histoires des pénitents. Chaque fois que nous citons la vie de saint Augustin, et comment il avait commencé une vie de débauche et d'insouciance de même saint Moïse le Noir, et comment il avait commencé comme un tueur dur et les saintes Marie la Coptesse, Pélagie, Sarah, et comment elles avaient commencé une vie d'adulteresses, ensuite elles finirent leurs vies comment des grandes saintes. Ne dirions-nous pas à propos de la vie de ceux-là, que "mieux vaut la fin d'une chose que son commencement". Chacun doit donc chercher dans toute chose comment sera la fin? Chaque voie dans laquelle vous marchez, demandez-vous quelle est la fin de cette voie? Pensez ainsi de la même manière dans tout projet que vous commencez, et dans toute relation que vous entreprenez avec autrui. Par exemple, un jeune homme qui aime une jeune fille d'une autre religion, doit penser quelle sera la fin de cette relation? Quel sera sa destinée à lui, et à elle? Un homme qui est en désaccord avec sa femme, et ce désaccord grandit sans réconciliation, doit aussi penser Quelle sera la fin de ce désaccord, et où il le conduira?! Un jeune homme qui commence à fumer, même une seule cigarette pour imiter ses camarades, ou pour avoir l'expérience du goût de la fumée, doit aussi beaucoup penser, que sera la fin de cela. De la même manière, dans toute pratique qui pourrait se transformer en habitude l'être humain se demande Quelle sera la fin de cette pratique? Même toute expression qu'il prononce, et toute colère qui s'enflamme dans son intérieur, qu'il se demande Quelle sera la fin? Quels seront les répliques et les agissements de l'autre parti? Et où finira sa colère? Et où finira le mot qui n'est pas contrôlé? De même dans tout problème que vous rencontrez, ne désespérez pas et ne vous troublez pas, mais dites-vous "mieux vaut la fin d'une chose que son commencement". Dites à vous-même Cela doit finir ce problème devra nécessairement se terminer. Et la fin est dans les mains de Dieu, et Dieu est compatissant et clément, et certainement "mieux vaut la fin d'une chose que son commencement" Cette façon de penser ne devrait pas s'appliquer seulement à vos problèmes personnels, mais à tout problème ou toute tribulation que rencontreraient vos amis et les personnes que vous connaissez, et même en ce qui concerne l'Eglise elle-même . Probablement ce verset passait par l'idée des martyrs et des confesseurs. Quelle est la fin de la douleur et de la mort? N'est-ce pas l'arrivée à l'autre monde? Au paradis, aux couronnes, finalement au bonheur éternel. Cela est certainement beaucoup mieux. "O mort, où est ton aiguillon" 1Cor. 1555. Il a disparu, et "mieux vaut la fin d'une chose que son commencement". L'éternité est certainement une meilleure fin. L'autre monde est un monde meilleur, là se trouvent "des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont pas montées au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment" 1 Cor. 29 et le corps spirituel céleste dans lequel nous vivrons après la résurrection 1 Cor. 15 4449 est certainement meilleur que ce corps matériel et notre fréquentation de Dieu et ses anges et ses saints dans l'éternité, est incommensurablement meilleure que la fréquentation de ce monde présent. Notre existence dans un monde qui est tout bien, est meilleur que notre existence ici, où se trouve le bien et le mal, et où l'ivraie vit à côté du froment. L'éternité est, par suite, meilleure, pourquoi donc la craignons-nous? Et pourquoi ne nous préparons pas pour elle? Dans les tribulations, nous nous souvenons peut-être de la réflexion qu'avait le prophète Jérémie présenté au Seigneur de gloire disant "Tu es trop juste, Eternel, pour que je conteste avec toi; je veux néanmoins d'adresser la parole sur tes jugements Pourquoi la voie des méchants est-elle prospère? Pourquoi tous les perfides vivent-ils en paix? Jér. 121. Saint Augustin répond à cette question en regardant la fin Il dit que les méchants sont comme la fumée qui s'élève toujours vers le haut. Elle disparaît lorsqu'elle se répand de plus en plus largement en s'élevant. Tandis que le feu demeure en bas, mais il demeure fort. Par suite, l'être humain doit se préoccuper, avant toute chose, de la fin, quelle que soit la fatigue ou la détresse qui existe dans le commencement. UNE BONNE FIN APRES UN COMMENCEMENT PENIBLE La vie spirituelle commence par la porte étroite et difficile, 13-14. Mais cette difficulté mène au bonheur éternel, "Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition" Matt. 713 C'est pourquoi, combien est belle la parole du psalmiste "Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes" Ps. 1266.
Bonjourà tous ! La fin de l'été, et le commencement d'une autre saison, l'ambiance joyeuse estivale est retombée, et pourtant l'automne n'est que le 23 Septembre La Lune nous laisse le champ libre, le beau temps installé pendant quelques jours est une invite à une soirée astro. Le vent, qui a p
*** Texte pour le mercredi 20 juillet 2016 ***Mercredi 20 juilletMieux vaut la fin d’une chose, par la suite, que son commencement Eccl. 7.Ces dernières années, plusieurs filiales ont fusionné. Bien qu’ils obligent les frères et sœurs de ces filiales à s’adapter, de tels changements présentent des avantages qui deviennent vite évidents pour tous les concernés. Quelle joie pour ces travailleurs bien disposés de jouer un rôle dans l’histoire contemporaine du peuple de Jéhovah ! Lorsque des filiales ont fusionné, des Béthélites ont été invités à devenir pionniers. Florian et Anja sont du nombre. Nous considérons notre nouvelle affectation comme une aventure stimulante, ont-ils dit. Pour nous, c’est formidable d’être utilisés par Jéhovah, peu importe où. » C’est vrai, la plupart d’entre nous n’auront jamais à vivre le genre de changements qu’ont connus ces frères et sœurs. Mais ne pouvons-nous pas imiter leur bonne volonté à faire passer les intérêts du Royaume en premier ? Is. 6. Jéhovah bénit toujours ceux qui attachent du prix à l’honneur de travailler avec lui, où que ce soit. w14 15/10 310, 15.
Lafin d'une chose vaut mieux que son commencement! Nous y voilà, fin du mandat 2021-2022 au Rotary International. Que de belles actions réalisées au La fin d'une chose vaut mieux que son commencement! Nous y voilà, fin du mandat 2021-2022 au Rotary International. Que de belles actions réalisées au Liked by Michel ETTIEN. Du service à l’imagination, il n’y J’ai toujours aimé les fins ouvertes au cinéma, à la télévision et dans la littérature. Ces fins qui supposent un stimulus pour imaginer comment l’histoire continuera, qui permettent de comprendre que cette histoire n’est pas complètement terminée. Un chapitre de plus a simplement été écrit, fermant une étape pour en commencer une autre. Des fins pour comprendre qu’une fin est juste un autre vie est remplie de cycles qui commencent et se terminent. De sorte que nous vivrons de nombreux commencements et de nombreuses fins. Certains d’entre nous les vivront personnellement, ils s’agira d’étapes de notre propre vie ; d’autres les vivront à travers les histoires d’autres personnes, qu’elles soient véridiques ou nous vivrons nos amours et ruptures amoureuses, nos succès et nos échecs scolaires, les chutes au moment d’apprendre à marcher ou à faire du vélo, les amitiés que nous construirons en chemin et celles que nous perdrons … D’autres personnes de notre environnement nous apprendront à travers le récit de leurs propres expériences et nous aurons finalement l’occasion d’apprendre des personnages de cinéma, de la télévision ou de la littérature. La fin d’un livre Une fois de plus, je tourne les pages et vais de la fin au commencement, de la quatrième de couverture à la couverture. Pour redécouvrir le titre, regarder attentivement l’illustration qui l’accompagne, pour tenir ce livre entre mes mains et rester quelques minutes en silence … pendant que mon esprit voyage à nouveau à travers ses mots, ses pages, son histoire. Mais je dois revenir à la réalité, que cela me plaise ou non ; je suis déjà arrivé à sa fin, cette fin qui laisse toujours un goût aigre-doux lorsque nous avons été pris par une histoire et que son développement s’est mêlé au nôtre. Peu importe si ces histoires sont racontées par des films, des livres ou des séries télévisées. Des histoires longues ou courtes, qui peuvent durer des heures, des jours, des mois ou même des années. Elles ont quoi qu’il en soit toutes une fin, à la fois redoutée et en même temps espérée. Parfois, une fin ouverte qui donne des ailes à notre imagination pour continuer l’histoire lorsqu’il n’existe pas de scènes ou de mots écrits de manière explicite. Parfois, tout simplement une fin soudaine résultant de la grève des scénaristes des séries télévisées ou d’un écrivain qui souhaitait écrire plus d’un livre mais n’y parvient jamais. Ou même une fin où nous ne connaissons pas le dénouement car, après une histoire fantastique, la personne qui tirait les ficelles ne su comment finir. Des fins tristes ou heureuses, des fins qui ne peuvent même pas être définies, mais des fins malgré tout. Des fins qui ne font que marquer de nouveaux débuts. Il est temps de se réveiller, de dire au revoir à cette histoire qui restera dans notre mémoire et dans notre cœur, nous embarquant dans de nouvelles aventures. Une fin est juste un autre commencement Faire face à la fin d’une histoire qui nous passionne n’est jamais facile. Ce n’est pas facile lorsque nous parlons d’histoires de fiction, dont les personnages ont touché notre cœur. Par conséquent, il est d’autant plus difficile de reconnaître que la vie est cyclique et que chaque étape possède d’un temps limité. Que lorsque quelque chose arrive à sa fin, nous n’avons pas d’autre choix que d’accepter le fait qu’elle n’a pas de suite et nous ouvrir à de nouvelles opportunités. Tout commence et se termine, y compris la vie. Tout être vivant né et meurt. Et au cours de sa vie il doit faire face à de nombreuses étapes de croissance et d’évolution. En tant qu’êtres humains, à partir du moment où nous avons été conçus et que notre mère est enceinte, nous commençons à grandir. Pour naître, environ neuf mois plus tard, la grossesse devra prendre fin. Nous ouvrons les yeux sur le monde en tant que bébés et nous continuerons de grandir et d’évoluer pour devenir des enfants, ensuite des adolescents, puis des adultes, pour finalement embrasser la vieillesse. Chaque début d’une nouvelle étape est lié à la fin de la précédente. Une fin est juste un autre commencement. Rien de plus … et en même temps, tout cela. Cela pourrait vous intéresser ... kQAMJ.
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