Puisque pendant dix ans, cela a bien fonctionné entre vous, vous connaissez certainement les préférences de votre mari et ce qui le fait craquer à coup sûr. 3.
Cette histoire a le caractĂšre d’ĂȘtre sincĂšre. La dame que nous allons appeler Fatou a acceptĂ© de se confier Ă  notre journal pour parler de quelque chose qui lui hante depuis plusieurs annĂ©es. La jeune dame originaire de Conakry, a Ă©tĂ© arrachĂ© dans ses Ă©tudes pour se marier Ă  son cousin qui vivait en Espagne. La jeune Ă©lĂšve a retrouvĂ© un mari dont les modes de vie Ă©taient complĂštement diffĂ©rents. “J’ai dĂ©cidĂ© de raconter cette histoire pour me libĂ©rer la conscience. Je suis venue en Espagne quand j’avais 21 ans et mon mari avait 47 ans et encore il avait quittĂ© la GuinĂ©e depuis plus de 30 ans. J’ai retrouvĂ© un homme qui avait l’ñge de mon pĂšre avec un comportement d’un pĂšre. Il Ă©tait trĂšs rigoureux avec moi par exemple il n’acceptait pas que je sors sans lui alors, qu’il passait une grande partie de son temps au travail. Je m’ennuyais beaucoup dans un pays oĂč je ne comprenais pas la langue et ne connaissais personne. Quand je suis tombĂ© enceinte de mon premier enfant, ma tante lui a demandĂ© de me laisser venir Ă  ses cotĂ©s en France, mon mari a catĂ©goriquement refusĂ©. Je l’ai suppliĂ© fatiguĂ© mais, il n’a pas voulu cĂ©der, malgrĂ© l’intervention de ma mĂšre. Ce soir-lĂ  mĂȘme, Ă©tait notre premiĂšre dispute aprĂšs 1 annĂ©e de vie commune. Et, Ă  partir de ce jour jusqu’à la naissance de notre fille je n’ai pas connu la paix du cƓur. On avait un voisin qu’il appelait son petit frĂšre, un jeune GuinĂ©en trĂšs respectueux. C’est celui-ci qui venait de temps Ă  autre pour lui parler mais, il n’écoutait personne. Cependant, quand il partait au travail, le monsieur venait me tenir compagnie, en mĂȘme temps c’est lui m’accompagnait dans mes dĂ©marches administratives quand mon mari n’avait pas le temps. En lui j’ai retrouvĂ© une forme d’existante parce qu’il se donnait le temps de m’écouter, il trouvait toujours les mots pour me rassurer. A la naissance de ma fille, mes relations avec mon mari s’est encore dĂ©gradĂ©e davantage et, s’était toujours le jeune homme qui me tenait compagnie, on a finit par s’attacher. Au dĂ©but s’était frĂšre et sƓur mais, vers la fin, on est passĂ© Ă  la vitesse supĂ©rieur. Mon mari ne s’est doutĂ© de rien puisqu’il ne me calculait mĂȘme pas sinon de me donner des ordres ou de me faire des reproches. On a continuĂ© cette relation clandestine dans ma maison conjugal jusqu’au jour ou irrĂ©parable arriva Ce jour-lĂ  mon mari est rentrĂ© tĂŽt du travail, il nous a surpris dans le salon en plein Ă©bats sexuels
Je vous laisse deviner la suite
 Aujourd’hui on ne vit plus ensemble depuis un bon moment mais, je continue toujours Ă  me culpabiliser par rapport Ă  mon infidĂ©litĂ©. C’est pourquoi j’ai partagĂ© mon histoire avec vous, pour avoir vos conseilles

MapremiĂšre femme m’a quitter car elle m’avait tromper Ă  plusieurs reprises. La deuxiĂšme m’a volĂ©e emporter tous les objets de valeurs sans aucun recours, et elle elle m’avait tromper Ă  plusieurs reprises. La troisiĂšme me fait mille reproches, et veut me quitter. La goutte va que la coupe va dĂ©border, car cela suffit !
Chaque semaine, Fabien, notre spĂ©cialiste des rapports hommes/femmes, rĂ©pond Ă  vos questions. Pour lui poser la vĂŽtre, c'est ici QuestionsFemina partenaire a une maĂźtresse Votre question Bonjour Fabien, Je suis mariĂ©e depuis 25 ans. Pendant des annĂ©es, j’ai eu un manque de libido et j'ai nĂ©gligĂ© mon mari. Il y a cinq ans en arriĂšre, j'ai Ă©coutĂ© des messages sur le portable de mon mari. Une autre femme lui parlait ! Je lui ai demandĂ© des explications et il a tout niĂ©, me disant que c'Ă©tait une folle de son travail qui le harcelait
 J'ai paniquĂ©, l'idĂ©e de le perdre me rendait folle. Je n'ai pas eu le courage de le quitter, mais tous les jours je pensais qu'il pouvait en toucher une autre
 J’ai commencĂ© Ă  le fliquer, Ă  faire ses poches, regarder son portable
 En mars 2016, j'ai Ă©tĂ© hospitalisĂ©e pour dĂ©pression et cela Ă  3 reprises. Pendant ce temps, mon mari me reprochait de l'empĂȘcher de vivre ! Aujourd'hui je suis toujours avec mon mari. Je sais qu'il continue Ă  me tromper, mais il ne semble pas vouloir me quitter pour autant. Un homme peut-il avoir une maĂźtresse et garder sa femme ? Comment puis-je vivre avec lui, lui qui ne me regarde plus comme avant ?L'avis de Fabien ChĂšre fĂ©minaute, Plusieurs choses m’interpellent dans votre d’abord, vous Ă©voquez une baisse de votre libido et la consĂ©quence qui a Ă©tĂ© que vous avez nĂ©gligĂ© » votre mari. La sĂ©mantique utilisĂ©e me paraĂźt dĂ©noter un Ă©tat d’esprit contraire Ă  l’esprit de partage que devrait ĂȘtre la sexualitĂ© dans un couple. Il me semble que le sexe n’est pas un devoir, mais quelque chose qui se partage Ă  deux. Si vous n’avez pas fait l’amour » pendant un certain temps, vous ĂȘtes donc deux Ă  avoir Ă©tĂ© nĂ©gligĂ© et il n’est pas Ă©vident de dĂ©gager une culpabilitĂ© autre que vous dites que l’idĂ©e de le perde vous rendait folle et que vous n’avez pas eu le courage de le quitter. Ces deux options me paraissent assez contradictoires. Il semble donc que vous ne savez pas exactement ce que vous voulez entre rester avec lui et mettre ses affaires sur le trottoir. SĂ©nĂšque disait Il n’est point de vent favorable pour qui ne connaĂźt son port ». La premiĂšre des choses Ă  faire est donc de vous interroger sur ce que vous souhaitez, vous. Aujourd’hui, cette situation vous fait souffrir – une dĂ©pression n’est pas quelque chose d’anodin –, j’en dĂ©duis donc qu’elle doit Ă©voluer, car vous ne tiendrez pas ainsi trĂšs pourrais donc rĂ©pondre Ă  vos questions – je peux notamment vous dire qu’il y a beaucoup d’hommes qui ont des doubles vies – mais cela ne serait pas d’un grand intĂ©rĂȘt tant que vous ne savez pas ce que vous voulez, vous. Personne ne pourra dĂ©cider Ă  votre place, ni mĂȘme vous donner de conseils vraiment pertinents, car vous seule savez ce que vous vivez et comment vous le vivez. C’est Ă  vous de faire le point, quitte Ă  vous Ă©carter un peu de lui pour y voir plus clair, ce qui serait peut-ĂȘtre le seul conseil que je pourrais vous donner.
Jeme sens dĂ©primer et je ne trouve plus de solution pour retrouver la paix intĂ©rieur. C’est toujours de ma faute. Il n’est jamais satisfait et n’a que des reproches. Je ne suis plus capable de me faire insulter et critiquer je pete des crises hystĂ©rie et je pars pleurer a l’extĂ©rieur pour Ă©viter que mes enfants ne me voit en crise
SHIRINE Je suis sans cesse rabaissĂ©e par mon copain. Quand il est stressĂ© ou Ă©nervĂ©, c’est moi le souffre-douleur et la soi-disant responsable de tous ses malheurs, et dĂšs que j’essaie de lui parler pour qu’il se calme je me fais rabaisser. Il me dit de fermer ma gueule, etc. , alors que je veux seulement essayer de le calmer [
], mais rien n’y fait. Il me traite comme un chien. Plus j’essaie d’ĂȘtre gentille quand il est dans cet Ă©tat, plus il me rabaisse. J’ai perdu toute confiance en moi. Je me sens vide, sans intĂ©rĂȘt. Il me reproche sans cesse de ne pas bosser. Il ne me laisse pas le temps de retrouver un boulot, et quand je n’en n’ai pas il est exĂ©crable. Je ne comprends pas. Je pleure tous les jours. Il est indiffĂ©rent Ă  ça, au fait que je me sente mal ; je ne sais mĂȘme pas s’il a conscience du mal que ça me fait. Pourtant, quand il est normal, c’est un ange, plein d’attentions ! Mais il a ce cĂŽtĂ© dĂ©mon en lui. il devient trĂšs dur, mauvais, comme s’il n’avait plus aucun amour pour moi. » SourceELSA Au dĂ©but de notre relation, il Ă©tait adorable et apprĂ©ciait mon mode de vie. Puis, il a commencĂ© Ă  tout critiquer la façon dont je m’habillais, celle dont je cuisinais 
 J’avais beau mijoter son plat prĂ©fĂ©rĂ©, il ne le mangeait pas. Lorsque je lui faisais comprendre qu’il me traitait mal, il menaçait de vouloir se suicider. Devant mes amis, il Ă©tait calme et personne ne pouvait se douter de comment il se comportait avec moi. » SourceLOUISANE Ma copine veut tout le temps que je m’occupe d’elle, que je la soutienne ; et en mĂȘme temps, elle me reproche plein de trucs. Il y a quelques semaines, elle m’a trompĂ©e avec une autre meuf, un soir oĂč elle est sortie sans moi. En plus de ça, elle m’en voulait de n’ĂȘtre pas venue avec elle Ă  cette soirĂ©e. Elle m’a dit qu’elle avait fait ça car elle avait peur de me perdre et qu’elle se sent infĂ©rieure Ă  moi 
 mais j’avoue que j’ai du mal Ă  comprendre ? Quand je lui pose des questions, elle me dit toujours que je ne comprends rien, parce que je suis jeune et que j’ai pas vu grand chose dans la vie. Elle critique aussi beaucoup ma relation avec ma mĂšre, comme quoi je n’aurais pas encore coupĂ© le cordon » 
 Je ne sais plus trop quoi en penser. »Si tu veux tĂ©moigner, ou lire d’autres tĂ©moignages de personnes ayant vĂ©cu ce type de situation, tu peux aller sur le site de Polyvalence Brisons les silences, et le Tumblr de Paye ton couple !Les signes de l’abusTon/ta partenaire Te rabaisse, te dit que tu es conne, nulle, que tu ne sers Ă  rien ;T’humilie ;Te crache dessus ;Critique ton apparence physique, te dit que tu es moche ou trop grosse ;Veut contrĂŽler ta maniĂšre de t’habiller ou de te maquiller ;DĂ©nigre tes projets et tes ambitions ;Te dit que tu n’arriveras jamais Ă  atteindre tes buts ;Te dit que tu es une mauvaise mĂšre ;Te trompe et te dit que c’est de ta faute s’ilelle le fait ;Te trompe pour prouver qu’ilelle est plus dĂ©sirable que toi ;Te dit que tu ne trouveras jamais quelqu’un de mieux et que tu as de la chance d’ĂȘtre avec luielle ;Te dit que c’est de ta faute s’ilelle est violente ;Te dit que tu es foufolle quand tu lui fais des a toutes des jours oĂč l’on se sent nulle, moche ou bĂȘte. Personne n’a confiance en soi 24h/24h ! Surtout dans un monde qui attend de nous que l’on ait un corps parfait, que l’on soit productifve et efficace Ă  tout moment. Pour les femmes particuliĂšrement, les exigences sont grandes ĂȘtre belle, ĂȘtre mince, ĂȘtre douce, Ă  l’écoute, sociable et disponible, ĂȘtre une “bonne mĂšre”, une “bonne Ă©pouse” tout en ayant une carriĂšre et un revenu. Ne pas rĂ©pondre Ă  ces critĂšres inatteignables, c’est prendre le risque d’ĂȘtre jugĂ©e et dĂ©valorisĂ©e et de rejoindre la catĂ©gorie des “chieuses” ou des “hystĂ©riques”.Pour aller plus loin sur la question des diffĂ©rentes attentes envers les femmes et les hommes dans un couple, tu peux lire notre article [“Pourquoi on dit que ce sont les hommes qui sont violents ?”] /pourquoi-on-dit-que-ce-sont-les-hommes-qui-sont-violents/Dans un couple, l’écoute et le soutien sont essentiels pour que chacune se sente bien dans sa peau. Rabaisser l’autre, c’est lui manquer de ton/ta partenaire se comporte de cette façon, il/elle renforce son emprise sur toi. En affaiblissant ta confiance en toi, il/elle cherche Ă  te dominer et Ă  te contrĂŽler. Choisir d’ĂȘtre ensemble, c’est s’engager Ă  se soutenir. Mais ce soutien doit ĂȘtre, lui aussi, Ă©galitaire. Ça ne peut pas ĂȘtre toujours la mĂȘme personne qui fait des efforts, qui s’efface, qui ne dit rien pour ne pas froisser ou blesser l’autre. Lorsque c’est le cas, cela empĂȘche le dialogue et peut te faire beaucoup de mal. Pour cette raison, tu peux en parler Ă  quelqu’un ! N’hĂ©site pas Ă  compter sur tes proches pour te soutenir et te remonter le moral dans les moments difficiles. Les associations, tes amies, ta famille ou tes collĂšgues peuvent t’aider Ă  reprendre confiance en toi et Ă  sortir de cette pas Ă  lire l’article Pourquoi c’est dur de sortir d’une relation toxique, pour en savoir plus ! Tu peux aussi venir en parler avec nous sur le tchatParfois, il/elle me fait peurIl/elle menace de diffuser des photos intimes
Jelui ai dit qu’il avait un choix Ă  faire soit d’aller auprĂšs de sa *blonde* ou de rester ici. Il passe son temps Ă  me dire que je suis une femme contrĂŽlante. Ses proches lui reprochent souvent de toujours parler des femmes mĂȘme en ma prĂ©sence. Il n’a pas d’amis, car il prĂ©fĂšre la compagnie fĂ©minine.

Perso, je crois que la solution semble claire pour tout le monde separation. Parce que sous pretexte de voir son enfant tous les jours bonjour le comportement paternel en plus, il te crie dessus devant votre puce!, il te fait vivre une vie d'enfer. Que tu ne merites pas. Il n'y a plus d'amour de ta part, surement plus vraiment de la sienne non plus, plus vraiment de respect et d'estime de part et d'autre quittes le. Prends ta decision, organises toi d'abord et mets le au pied du mur c'est un homme faible qui ne se leurre pas sur lui-meme et qui a peur que tu le laches, il essaie de te retenir par tous les moyens, y compris votre enfant. Visiblement, il est abusif emotionnellement avec toi chantage affectif, cris, jamais content, ect. Et ne se fait pas suivre par un professionnel, donc surement que pour lui il va bien, c'est toi la fautive! Il y avait surement plusieurs signes de ca qd tu l'as connu mais si il y en avait, reflechis bien... mais tu as du les minimiser ou les occulter maintenant, c'est une evidence. Le gars n'est pas a la hauteur. Veux-tu vraiment que ton enfant vive dans ce milieu-la? Quelles consequences cela va t'il avoir sur son developpement, y as-tu pense? Ta fille va grandir entre une mere abusee et un pere abusif, tu penses que ca l'aider a avoir une image de couple saine? Crois-tu que c'est le meilleur exemple a lui donner pour qu'elle vive a son tour une autre de ces relations abusives elle-aussi? Avec peut-etre un homme qui ira jusqu'a la frapper car l'abus deviendra physique mais qu'elle se sera deja habituee a l'abus emotionnel? Tu veux en faire une future femme battue, abusee emotionnellement par un homme qui lui crie dessus comme son pere criait sur sa mere ou une femme incapable de trouver l'amour parce que ses conceptions du couple sont deformees? Parce que dis toi bien que c'est le genre de vie qu'elle va avoir si elle reste dans ce milieu-la demandes a n'importe quel psy. Reflechis a tout ca. Il te fait du chantage pour ton enfant mais vous n'etes pas que des parents, vous etes aussi un couple, et celui-ci ne fonctionne plus depuis longtemps. Il peut rester papa, en voyant sa fille autant que possible mais il DOIT respecter TON droit de terminer votre relation pour TON propre bien-etre et celui de VOTRE enfant. Surement, tu n'imaginais pas ce genre de vie-la avec lui qd tu as concu ton bout de chou, sinon tu ne l'aurais pas concu, alors fais ce qu'il faut pour stopper tout ca. Ton bonhomme fera comme les autres gars de son espece subir les consequences de ses actes. S'il s'etait conduit comme un compagnon digne et aimant, et un pere attentif au bon developpement de son enfant, tout serait jouable, la ca ne l'est plus. Par contre, je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie.. mais franchement Petite Bleue, c'etait quasi courru d'avance que ca finirait de cette facon avec tous les hauts et les bas qui se sont succedes dans votre couple. Il faut toujours etre surs de les regler d'abord avant de faire un enfant car ca s'arrange difficilement apres. Je pense que si tu avais eu une meilleure estime de soi et plus de respect pour ta personne, tu aurais saisi desuite que cet homme n'etait celui qui convenait pour fonder une relation solide. Pour moi, perso, ca ne fait pas un pli. Quand le couple va mal, et que l'un des deux a de vraies difficultes relationnelles, a moins qu'il ne le reconnaisse, s'en excuse et fasse ce qu'il faut pour les gommer, il faut rompre!! Tant pis si on marche sur ses sentiments au debut les notres ou ceux de l'autre, mais il faut partir avant d'entamer quoi que ce soit, sinon ca donne des situations comme la tienne, et des gosses avec des troubles psychologiques mauvaise estime de soi, manque de self-respect, ect qui a leur tour ont toutes les chances de mettre leur vie en l'air en se mettant avec la mauvaise personne, et rebelote! Reveilles toi Petite Bleue et va t'en. Meme toi tu sais que c'est la seule chose raisonnable a faire. Tu as 37 ans d'apres ton profil, tu as encore toutes les chances de refaire ta vie avec quelqu'un qui te respecte et t'aime sincerement ne perds pas tes belles annees en restant aupres de lui encore 5 ans de plus. Car apres la 40aine, et avec un enfant, les chances de rebatir un couple se reduisent un tantinet desolee de faire dans les statistiques, mais ca semble etre ce que disent les femmes de 43/45 ans. Vaut mieux que tu le realises maintenant plutot que de te mordre les doigts plus tard, ma belle, pardon si je suis un peu franche. Trouves une solution pour tes soucis d'argent repars chez tes parents quelque temps, trouves un travail a temps-partiel, vis avec des amies, ect mais va t'en. Au plus vite. Et fais ce qu'il faut pour te suivre par un therapeute qui t'aidera a remonter ton estime de soi et a travailler sur le respect de toi-meme, tu en as vraiment besoin, ne serait-ce qu'histoire que tu ai le courage de dire "non merci" si jamais tu te retrouvais devant un autre homme mauvais pour toi! Bises et donnes des nouvelles $😉

Consultation1 : AurĂ©lia trouve son mari trop attentionnĂ©. AurĂ©lia, 41 ans, s’installe et me dit : « Mon mari m’énerve ! Je n’ai plus envie de faire l’amour, j’ai envie de le taper ! ». Quand je lui demande ce qui dĂ©clenche cette rĂ©action de colĂšre, elle me rĂ©pond : « J’étouffe ! J’ai beau lui dire d’arrĂȘter de me
La vie de couple n’est pas toujours de tout repos et ne croyez pas que le mariage vous protĂšge complĂštement des alĂ©as de l’amour. Ainsi, certains couples ne parviennent pas Ă  s’entendre ou laisse s’installer la routine dans leur vie. Et petit Ă  petit, les conjoints s’éloignent l’un de l’autre ou dĂ©cide de se sĂ©parer en voyant que leur relation amoureuse s’est complĂštement effacĂ©e. Et ce n’est qu’aprĂšs la rupture que vous finissez par rĂ©aliser mon mari me manque, j’aimerai le reconquĂ©rir ».A partir de ce moment-lĂ , les questions se bousculent dans votre tĂȘte faut-il que je le recontacte ? Comment m’y prendre pour le reconquĂ©rir ? Va-t-il me repousser ? Acceptera-t-il de me reparler ?L’idĂ©e de rĂ©cupĂ©rer votre ex-mari vous angoisse quelque peu mais vous ne pouvez pas vous rĂ©soudre Ă  abandonner. Votre relation amoureuse vous tient Ă  cƓur et vous conservez des sentiments trĂšs forts Ă  l’égard de votre baissez pas les bras en vous disant que votre sĂ©paration est dĂ©finitive. MĂȘme si votre mari a dĂ©cidĂ© de quitter le foyer conjugal ou que vous avez jugĂ© plus judicieux de mettre temporairement fin Ă  votre relation, sachez que tout n’est pas les 3 Ă©tapes indispensables Ă  suivre lorsque mon mari me manque et que je veux le reconquĂ©rir. Petit apartĂ©, avez-vous vraiment une chance de reconquĂ©rir votre ex ? Je vous invite Ă  dĂ©couvrir le seul quiz qui mesure avec prĂ©cision vos chances de reconquĂ©rir l'amour de votre vie. Cliquez sur le bouton ci-dessous pour faire le test. >> AccĂ©dez au test Etape n°2 Engager le dialogue La pĂ©riode de silence radio ne peut pas ĂȘtre Ă©ternelle. Au moment opportun, si mon mari me manque toujours, il faut engager Ă  nouveau la discussion. Mon mari me manque, dois-je le lui dire ? AprĂšs une pĂ©riode de silence radio, le manque de l’autre est souvent Ă  son paroxysme. La reprise de contact est primordiale dans la stratĂ©gie de reconquĂȘte, il ne faut donc faire aucun faux pas et aucune erreur. Vous risqueriez sinon de devoir recommencer la stratĂ©gie depuis le dĂ©but, voire pire, de devoir abandonner l’idĂ©e de rĂ©cupĂ©rer votre ex. Mon copain me manque, mais je ne dois pas le lui dire directement. Vous ne devez pas vous mettre Ă  nu dĂšs le premier message en disant ce que vous ressentez et en le suppliant de revenir. Le principe est de revenir progressivement, pour ne pas effrayer votre ex. Nul besoin donc de vous prĂ©cipiter sur votre tĂ©lĂ©phone ou dans ses bras. Recommencez Ă  discuter de banalitĂ©s pour instaurer un climat de confiance et crĂ©er une complicitĂ© nouvelle. Bien entendu, si votre mari commence Ă  se confier et Ă  vous dire que vous lui manquez, ne vous sentez pas obliger de l’ignorer complĂštement. Vous pouvez Ă©videmment partager Ă©galement votre ressenti sans pour autant basculer dans le mĂ©lodrame et dans les messages romantiques sanglotants. Partagez votre ressenti Mon mari me manque, j’aimerai le lui dire et le faire revenir. Si vous avez engagĂ© la discussion avec votre mari, ce n’est pas pour ignorer complĂštement le sujet de la sĂ©paration. Vous ne pouvez pas passer Ă  cĂŽtĂ© de cette conversation et faire comme si de rien n’était ne vous aidera pas Ă  reconstruire votre couple. Une fois que la discussion est stable et que votre mari semble en confiance, il vous faudra prendre votre courage Ă  deux mains pour briser la glace. Recommencez Ă  parler de votre ancienne relation. Mais ne l’accusez pas, n’évoquez pas immĂ©diatement les dysfonctionnements de votre couple. Commencez par lui remĂ©morer des bons souvenirs de votre relation amoureuse et guettez sa rĂ©action. S’il Ă©vite le sujet et tente d’esquiver vos questions, il est encore mal Ă  l’aise avec cette idĂ©e et il a besoin de temps. Ou peut-ĂȘtre a-t-il simplement besoin de regagner en confiance. Il a peur de discuter de cette pĂ©riode douloureuse de sa vie. Si au contraire il discute avec vous sans hĂ©sitation et semble enthousiaste Ă  l’idĂ©e de pouvoir Ă©voquer vos souvenirs communs, la reconquĂȘte est trĂšs certainement en bonne voie. Etape n°3 Envisager l’avenir de la relation Vous ne pouvez pas rester trĂšs longtemps dans cette situation dĂ©licate dans laquelle vous ĂȘtes sĂ©parĂ©s sans ĂȘtre divorcĂ©s. Etes-vous prĂȘts au changement ? Mon mari me manque, mais suis-je rĂ©ellement prĂȘte Ă  reprendre une relation avec lui ? Pour savoir si votre relation pourra reprendre et durer, vous devez vous poser les bonnes questions et distinguer le plus clairement possible ce qui n’a pas fonctionnĂ© auparavant. Une fois que vous avez compris ce qui a provoquĂ© la rupture, discutez-en avec votre conjoint pour savoir s’il est prĂȘt Ă  se remettre avec vous. Si vous vous remettez en couple, cela implique nĂ©cessairement que vous comme lui soyez prĂȘts Ă  impulser le changement dans votre couple. Lorsque les sentiments sont intacts, le couple n’aura pas de mal Ă  trouver la volontĂ© pour raviver la flamme. Si au contraire votre conjoint est hĂ©sitant, s’il a peur de reproduire les mĂȘmes erreurs ou de courir une nouvelle fois vers l’échec de votre relation, il va falloir faire davantage d’efforts ! Vous devez lui prouver qu’il peut s’épanouir dans votre couple et le mettre en confiance. Sachez qu’un divorce ne peut pas se dĂ©cider sur un coup de tĂȘte. Votre mari et vous devez en discuter Ă  cƓur ouvert pour ne pas regretter votre dĂ©cision par la suite. Reconstruisez votre relation sur de nouvelles bases Si par bonheur vous dĂ©cidiez de vous remettre en couple, ne criez pas victoire trop rapidement. Certes vous avez rĂ©ussi Ă  faire revenir votre mari et Ă  passer de mon mari me manque » Ă  je suis heureuse avec mon mari ». Mais ce n’est pas pour autant que votre couple est maintenant invincible. Un air de changement doit souffler sur le foyer conjugal ! Prenez le temps de vous retrouver Ă  deux pour reconstruire votre intimitĂ© et vivre Ă  nouveau une vĂ©ritable vie de couple. Apprenez Ă©galement Ă  montrer des gestes tendres Ă  votre mari, peuplez sa vie de petites attentions. Ce sont souvent les gestes les plus insignifiants Ă  votre regard qui font toute la diffĂ©rence pour lui. Enfin, il vous faudra rĂ©apprendre Ă  avoir de vraie discussion de couple. Dans le calme, abordez les sujets qui vous tiennent Ă  cƓur. Apprenez Ă  communiquer en toute sĂ©rĂ©nitĂ© avec votre conjoint. Ne haussez pas le ton et faites des compromis si cela est nĂ©cessaire. Dans votre couple, vous ne devez pas sacrifier votre bien-ĂȘtre personnel. Mais vous ne devez pas non plus nĂ©gliger celui de votre partenaire. Pour que votre relation amoureuse persiste et traverse les crises sans difficultĂ©, trouvez un Ă©quilibre entre concessions et prĂ©servation de vos intĂ©rĂȘts propres. Vous venez de lire votre article en entier ? Ne partez pas sans avoir effectuĂ© notre test "Avez-vous une chance de reconquĂ©rir votre ex". Il s'agit du seul quiz qui mesure avec prĂ©cision vos chances de reconquĂ©rir l'amour de votre vie>> Cliquez ici pour faire le test
Ilsse permettent par exemple (Ă  4 et 7 ans) de traiter leur grand-mĂšre de « pipelette » et de dire Ă  leur grand-pĂšre qu’il est « trop ennuyeux », certains que vous attribuerez leur colĂšre Ă  leur rigiditĂ©, ce que, Ă  tort, vous ne manquez jamais de faire. Il faut donc rappeler, au plus vite, Ă  vos enfants leur place d’enfants.

ï»żPremier message mon mari arrete pas de faire des reproches constament 0 Posté le 29 septembre 2005 par monieb Bonjour,je suis decourager de ma vie ne voit aucune me sent comme un vecue des durs epreuves de vie depuis 4 ans .Sa fait 19 ans qu>ont vit ensemble et 17 ans suis l<ai connue j<avait 20 ans lui 37 une difference d'age que je ne voyait pas en cette periode la et il parraissait beaucoup plus jeune que son m'a atirer toute suite en conjoint est un controleur je m'en suis apercue plus ses dernieres annees avant disons que je me disait cetait 4 ans la compagnie ou il travaillait a fermer il a ete la pendant 30 a eu droit a une pre retraite du au mombre d'annees qui fut la et a 2 grosses primes de a payer des dettes avec sa et tout.sa c<est pas amiliorer ont est toujours endetter autant.Lui il etait pas pret a arreter de travailler du au finance alors il a chercher un en a trouver un au bout de 3 ou il a trouver plaisait pas un tit village et aucune commoditer alors il a dit ont va habiter la villle la plus proche de lamoi la place ne m'atirait pas mais fallait fasse avec j'aurait preferer etre plus pret de Mtl pour coter plus pratique pour moi ayant pas d'auto car je savait qu'en demenaguant je perdait mon a vecue 3 ans eloigner l'un de l'autre ont ne ce voyait que les fins de semaines car monsieur voulait pas voyager 2 heures de route allez retour lui qui etait habituer de 15 minute de route pour son ancien travail il c'est prit un loyer de 3 et demi .Le temps que la maison ce mon travail etait saisonnier dans usine alimentaire du printemps au debut octobre mais tres ardue car a partir de juillet cetait g fou des 10 jours et + a partir de aout 15 jours et + un conger par travailler la pendant 9 ans j'aurait lacher avant pour autre chose mais sachant que je demenagerait j'ai toffervoulue arreter avant mais lui ne voulait pas me convainquai que cetait bien la pour moi pour tel et tel l'hiver chomage,vrai covoiturage a moinde cout pour moi etc...L'endroit ou j'habitait etait a 4 milles de la villes alors dans semaine j'etait a pied faillait s'organiser et ce courir pour toute les commisions la fin de me sentait tres seul car pas de famille juste un frere qui a presque demenager a 3 heure ausitot que mon mari .Les couples d'amis plus restait une amie proche de chez moi heureusement qu'elle etait la ont ce voyait a l'ocasion du a ses quand travaillait plus temps pour personne mais apres j'avait du temps mais cloitrer et attendait disponibiliter de mon de travails bof cetait juste copine ceux que fut plus proche etait partit perdue de demander de service a personne meme pas a mon amie car je voulait pas deranger et etre acaparante pour personne de plus en plus je me refermait sur moi meme et je pleurait cetait dur coute cher taxie aller retour et encore moins dans les bars de la ville car jamais avant j 'y allait seule etant pas habituer me voyait pas la j'etait mal a l'aise de le faire alors restait me payant 2 tites sortie a mtl voir une amie et centre d'achat au centre ville et resto c'est ne pouvait pas me permettre taxie et autobus pour y me divertir l'hiver dans maison a part les taches menageres,lavage et fesait du chat et des jeux sur pc,surfer sur le net en lisant des chnoniques et de la le chat ce fut assez constant je m'ennuyait tellement que cetait plus fort que moi et je prenait un verre pour defouler,relaxer et etre moins gener en jasant ce fut une periode tres angoisses me hantait la peur que quand vait demenager esque vait trouver un autre emploi et en espereant l'aimer,esque vait faires nouvelles relations au moins une amie et un couple d'amis bien suis demenager sa fait un ans et mes peurs ce sont connait presque suis toujours chez moi cloiter voit personnes dans semaine sauf la fin de semaine reguliere j'ai de la visite sourtout la belle famille,mon amie est venue 5 fois depuis,mon frere 4 la semaine je trouve dur et travaille trouver deux emploi et sa l'a aboutie a 2 echec me suis faite premiere place cetait dans une grosse serre d'usine cetait plus dure qu'a l'autre place mais j'etait prete a toffer toute la saison,J'ai fait 1 mois la et apres ils ont dit que je fesait pas l'afaire apres un endroit sur appel dans un genre de labo pour emballage de medicament cet endroit me plaisait beaucoup car cetait pas exiguant physquement et cetait pas tout temps des 40 heure des tites semaines de congers et boum de temps en temps sa fesait mon affaire ete la 2 mois et apres me suis fait clairer pour faire dire que j'etait pas assez productive ouff!! j'en ait pleurer une chotte et perte d'estime de cherche toujours et il y a pas grand chose pour moi et le peu que je voit j'aplique mais sans me sent perte d'interest,plus gout de rien faire,plus gout de donnez mon 100% ,peur de plus faire l'affaire a nul a remonter la pente est plus j'ai subut une epreuve majeur l'an passer je venait a pine de demenager et j'etait a mon ancien emploij'ai pu travailler la l'an passer car avait un lif mais cetait sa derniere annee elle a prit sa retraite.Mon probleme de santer avait encore ds foutue abces sur gencive,vait voir dentiste et ouf il m'envoit voir un specialiste pret de une perondontite perte de l"os de la machoire superieur de moitier il m'a dit a ton age c'est tres rare ont voit sa plus sur des gens de 60 ans et +.Ce fut un gros m'a dit tu as 2 option sooi enlever tes dents ou traitement une fois par mois a mon bureau pendant un an le cout va etre de plus de 500milles et pas de un temps pour y m'ont dit que cetait genetique et du au stress lui ait dit oui vecue beaucoup de stres ses dernieres annees et la en plus je suis a bout vient a peine de demanager et au travail suis dans grosse periodes de fouet resament decouvert que le depo provera perte d"os depuis 5 ans prend sa alors le tout combiner ensemble sa degenerer ..justement quand decouvert sa au sujet du depo provera ce fut une grosse chocane avec mon mari car la il sait pour moyen contraseptif sa va etre plus difficile..lui y veux pas de condom et encore mois ce faire operer mais moi merde faut bien que je pense a ma santer qui est en train de ce detruire et j'en fait des angoisses depuis eu sa bien dla misere depuis eu oui le choix que j<ai du prendre et pas eu choix ce fut faire enlever les dents d'en haut et quelque unes en bas alors j'ai un partiel et un dentier beaucoup misere a m' souffert le martyre pendant plusieurs prendre la decision mon mari ouff il me tombait tout temps sur la tete genre tu vas avoir visage deformer etc..lui repliquant ont en as tu les moyen du traitement sans guarantie pendant un an qui va couter 5 miles au moins ton assurance ne paie juste 4 milles ce fut des grosses chicane ce qui m'aidait pas a relever la pente avec cette ait dit ok tu le paie tu^ il m'ai dit tu sait peu pas et bien bete alors j'ai raison pour le dentier pas choix hien pourquoi tu es toujours sur moi pour sa.....il es tres regardant pour l'argent ....a chaque achat qui fait il le renote que ce soit l'epicerie,ses comptes etc..meme les tites sorties qu'ont fait il le reproche quelques jours apres meme dans temps je payait beaucoup avec lui il le reprochait la c'est pire vue que je travaille pas il me reproche tout et mes dettes sur ma carte de credits qui est de 5 milles lui ait dit ecoute si trouve pas d'emploi d'ici mars vait aller dans mon reer et vait payer reproche tout tout que suis en train de devenir folle,me sent ecraser constament,y dit que c'est ma faute si perdue mes 2 jobs,jamais satisfait du menage que je plie mal les serviettes,que quand lui dit quesqui te tente de manger j'ai tel sugetions il en choisit une et la quand ont vient pour manger monsieur eest pas content oh avait pas gout de sa ou la prochaine fois fait le de tel facon etc..grrrrrrrr!!!! enragant sa .toujours sur mon dos a dire quoi reproche la devrait sortir plus pour rencontrer marcher a pied juqu'au centre ville voir du monde que c'est de ma faute si pas d'amie et que cetait pas normal etc... Prend l'autobus va au centre d'achat meme si tu peux rien acheter moi lui expliqueben quand tu as pas d'argent pas tentsant et j'ai jamauis ete une traineuse de centre d'achat ou de tit resto a teter mon cafer....sort pas a cause de sa je sait pas ou aller impression de tourner en rond ,je me sent bloquer,esait de motiver mais pas me dit c'est de ta faute tout sa tu a pas de gut de motivation suis decu de toi......... Ouf suis plus capable de vivre sa tanner tanner,j'ai gout de m'en aller pour un certain temps mais sait pas regarde les tites annonces et j'en ait vue des interessantes comme aide domestique loger nourrie mais j'ose pas lui en pas que vraiment gout de sa mais si il faut que je fase sa pour avoir la paix .......comme vous vous doutez bien suis tres limiter pas de diplomes en rien meme pas mon permis de essayer de retourner au etudes suivre un tit cour professionelle comme preposer ou secretariat a chaque fois que lui en parlait cetait la chicane tu as pas besoin de sa tu as ton travail et sa paiera pas plus peu etre tu trouvera rien avec sa .pendant tu es en arrest tu auras plus de salaire etc..lui ait dit ecoute il y a des options mainetenant que j'ai du chomage il paie pour etudier faut juste me renseigne...la crise encore non tu vas avoir moins et ont sait pas pour combien de temps,tu vas perdre ton ancienneter a ton travail .Lui ait dit ecoute apres cours sur vait essayer trouver un emploi et si trouve pas je retournerait a mon ancien travail meme si recommence a zero et pendant l'hiver vait apliquer partout de ce que j'ai etudier et c'est sur qu'il me faudrait un permis de conduire pour eventuellement avec une auto pour reponse la tu as pas d'argent pour sa et moi je t'aiderait pas pour sa tu es correct ou tu esje reussisait toujours a ramasser un peu d'argent mais il avait toujours des moyens des trucs pour qu'il me le fasse depensersa toujours ete comme sa tomber dans un cercle vicieux comme sa suis dependante de lui et il peu me controler vait avoir 40 ans bientot et depuis un ans plus eu de relations sexuelle avec lui et meme ma libido je l'ait gout de lui du tout,j"ai fait des efforts pour mettre du piquant un peu d'imaginationn mais lui y veux pas faire tite surprise comme exemple couler un bain mousseux tits repas comme cruditer,fromage,amuse gueule,tit pater avec vin mousseux,me dire met ton deshabiller sort tes tites creme erotiques ,alumer chandelles,musique douce etc..toujours moi qui fait sa jamais lui alors sa m'a tanner enlever gout ...depuis 3 ans sa commencait a etre moins constant au 6 mois avant cetait une fois par moi et trouvait que cetait pas assez voila sa degenerer par tit y me reproche mon coprs aussi mon tit surplus de poids15 libsmon tit ventre sa toujours ete comme sa depuis pogner la trentaine sauf que je fesait ds regimes severe et de l'excercises apres m'avoir fait enlever les dents lacher excersices fait areobit et pour le ventre au moins 20 minute 5 fois par semainepas que je mange gros mais c'est normal que j'ai au printemps apres lacher apres ma perte d'emploi il a fait tres chaud sa m'a demotiver .La j'ai recommncer en douceur au moiins 15 minute 4 a 5 fois par semaine depuis 2 semaines......il est pas encore content il dit toon tut 5 minute sa vaut rien il te faut au moins une et 2 par jour et tu devrait lacher la biere..grrrrr je boit une tite biere a l'ocasion genre 3 dans semaine et la fin de semaine avec une a 2 et du vin en que l'ete un peu plus une a 2 par jour ben il a fait chaud ret j'ai un spa c'est plus agreable et lui avait dit qu'ausitot que l'automne va arriver j'en prend plus a tout les jours et c'est comme sa a toute les ans ....ils me reproches tout tout ce que je fait il me parle comme si j'etait une enfant et suis ben ecoeurer de sa.......je sait que mon message est long merci de m'avoir lu et merci d'avance pour vos conseil suis desesperer. ........Monie Messages récents Message 3 3 Posté le 1 octobre 2005 par fanfan93 Bonjour petite amie- je peux vous dire en lisant votre lettre, que vous ÃÂȘtes une jeune femme bien courageuse, et patiente- je vais simplement vous dire une chose, vu que les deux précédentes réponses sont trÚs bonnes pour vous- un homme qui fait des reproches à sa femme, se les fait à lui-mÃÂȘme- il est mal dans sa peau ça je peux vous le dire- comme il ne veut pas comme la plupart des hommes, se regarder dans la glace et voir ses défauts, il déverse sa colÚre contre ses échecs d'homme, sur vous- avec lui, vous ne serez jamais assez bien- à moins qu'il ait peur de vous perdre- c'est là qu'il s'apercevra de ses erreurs vis à vis de vous- faites lui peur un jour, vous lui dites, "ça suffit- si tu ne fais pas un effort, je fiche le camp-" - vous verrez bien sa réaction- comme il ne s'intéresse pas à ce que vous faites, il ignore si vous avez des copines qui vous auraient proposé de venir habiter chez elles,- et vous pouvez toujours parler d'une place logée nourrie que vous avez trouvée- il faut essayer sinon, votre calvaire va continuer- beaucoup de courage- je vous embrasse- fanfan- Re. mon mari arrete pas de faire des reproches constament 2 Posté le 30 septembre 2005 par suz1101 Je sympathise beaucoup avec toi! J'ai 39 ans, bientÎt 40, je suis avec le mÃÂȘme homme depuis bientÎt 24 ans et j'ai 2 enfants ùgés de 11 et 9 ans. J'ai rencontré mon tchum, j'avais presque 16 ans et je n'ai jamais connu autre. C'était trÚs graduel, mais l'amour s'est estompé, et moi j'étais tannée, je dirais mÃÂȘme écoeurée, de taire tout ce que je voudrais et faire tout, oui incluant les repas que lui aime; ça fait tellement longtemps que je mets sous le tapis tout ce que moi je pense et aime, que j'ai beaucoup de misÚre à me retrouver MOI. Qui suis-je? À donner toujours de nous, on vient qu'à se perdre... J'aimerais savoir si tu as déjà des enfants. Je crois qu'il y a plusieurs questions à te poser et certaines choses à envisager. Est-ce que tu l'aimes encore? Est-ce que tu lui as déjà parlé de tes sentiments suite à la façon dont il te dirige, dénigre ou rabaisse? Est-ce qu'il est jaloux que tu puisses avoir des amies? Je ne sais dans quel coin tu demeures, mais y a-t-il un genre de centre communautaire, de maison de quartier? Tu as besoin d'ÃÂȘtre en contact avec les gens pour pouvoir développer de nouvelles amitiés. Y aurait-il une façon de pouvoir peut-ÃÂȘtre donner un petit coup de main bénévole? Des fois, rendre service fait un grand bien pour la personne qui le rend. Tu as besoin de trouver une façon de te valoriser; ce n'est sûrement pas ton conjoint qui t'aide à ce niveau pour le moment. Peut-ÃÂȘtre mÃÂȘme songer à une thérapie, dans un CLSC, l'attente est longue mais c'est gratuit... Sois courageuse et pense plus à toi, tu dois te retrouver! Je crois que le fais que tu réalises que tu n'es plus bien avec ta situation et que tu es capable de l'exprimer, c'est déjà un bon premier pas... Ne lùche pas! Prend soin de toi, TU es LA personne la PLUS IMPORTANTE pour TOI !!! Suz1101 Message 1 1 Posté le 30 septembre 2005 par Annlali Si tu es sure de toi, dans le sens que tu es certaine d'ÃÂȘtre correcte dans ta démarche de vie, alors soit solide et n'ai pas d'attentes envers lui. Je te dirais d'ÃÂȘtre plus indépendante sentimentalement, fait des efforts de bien etre pour TOI et non pas pour lui. Si tu veux qu'il prenne soin de toi, montre lui comment en prenant soin de toi avant tout. Trouve toi des occupations, des passions hors de lui.

MONMARI EN AIME UNE AUTRE. Bonjour, aprÚs plus de 10 ans de vie commune, deux enfants, mon mari m'annonce du jour au lendemain qu'il est tombé amoureux d'une autre femme. Je n'arrive toujours pas à réaliser ce qui nous arrive. Il dit ne pas vouloir me quitter mais je ne sais pas comment faire face à cette situation.

La premiĂšre retranscription de l’enregistrement contenue dans ce chapitre a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en anglais, en 1982, pour William Burroughs, qui s’intĂ©ressait aux discours des schizophrĂšnes entendant des voix dans leurs tĂȘte, et effectuait une recherche sur les voix enregistrĂ©es par Constantin Raudive et les travaux de Julian Jaynes sur l’esprit bicamĂ©ral voir les chapitres Ça appartient aux concombres au sujet des voix enregistrĂ©es de Raudive, Essais, tome I, 1981, et Freud et l’inconscient, Essais, tome II, 1984, Christian Bourgois Editeur. En cĂŽtoyant pendant des annĂ©es Ă  l’hĂŽpital des gens diagnostiquĂ©s comme schizophrĂšnes, j’ai Ă©tĂ© frappĂ©e par le fait que des propos que certains Ă©mettaient, et qui Ă©taient interprĂ©tĂ©s en psychiatrie comme dĂ©lirants, traitaient en rĂ©alitĂ© de chose qu’ils vivaient intĂ©rieurement, mais que le langage et les concepts communĂ©ment utilisĂ©s Ă©taient inaptes Ă  reprĂ©senter. Ils tentaient alors de le faire en inventant leur propre langage, Ă  travers leur symbolique propre, leur code » personnel; la signification d’un symbole variant gĂ©nĂ©ralement selon chacun, sauf pour des gens se rĂ©fĂ©rant au sens du dictionnaire, il est nĂ©cessaire de dĂ©coder le discours pour pouvoir le comprendre, en se rĂ©fĂ©rant au sens de celui qui l’émet. Ceci implique d’ĂȘtre Ă  l’écoute des gens, de ce qu’ils voudront bien nous en dire, ce qui implique d’établir avec eux une base de relation ouverte, dĂ©barrassĂ©e autant que faire se peut des prĂ©jugĂ©s, pour se demander ce que veut dire la personne exactement. Une fois le discours dĂ©codĂ©, loin d’ĂȘtre insensĂ©, il apparait alors comprĂ©hensible et porteur de sens. Ainsi cette dame qui utilisait souvent les expressions les boches allemands », le paradis du ciel », le Maroc », incomprĂ©hensibles pour l’entourage. Une fois ces termes dĂ©codĂ©s, les boches allemands » reprĂ©sentaient les infirmiers, le paradis du ciel » reprĂ©sentait la guĂ©rison, et le Maroc, pour une raison qui m’échappe, l’hĂŽpital psychiatrique, et son discours devenait alors porteur de sens. Ici Monsieur B., qui est parasitĂ© par des voix intĂ©rieures qu’il appelle des pronoms », m’explique en quoi elles consistent il les nomme, dĂ©crit leur rĂŽle respectif, l’influence qu’ils ont sur lui et les relations qu’il a Ă©tablies avec eux. De mon cĂŽtĂ© je ne l’écoute pas comme un patient qui me parlerait de son dĂ©lire que j’interprĂ©terais comme le produit de son inconscient Ă  travers la conception freudienne du psychisme humain. Je tente de mettre de cĂŽtĂ© mes propres grilles d’interprĂ©tation en partant du constat suivant Qu’est-ce qui se passe lĂ  ? Je n’en sais rien, allons voir ». Je pars de ce que ce monsieur me dit exactement et tente de comprendre ce qu’il veut dire Ă  partir de lĂ , en restant aussi neutre que possible tout en l’interrogeant sur ce que je ne comprends pas au premier abord. Paradoxalement, ces entretiens ont eu un effet inattendu, imprĂ©vu et imprĂ©visible au moment oĂč ils se sont dĂ©roulĂ©s c’était la premiĂšre fois qu’il acceptait d’en parler en dĂ©tail, Ă©tant gĂ©nĂ©ralement rĂ©ticent car il craignait que ses propos ne soient mal interprĂ©tĂ©s. Il passait son temps Ă  lutter contre ses pronoms, emmurĂ© dans l’incommunicabilitĂ©, balancĂ© entre la peur et la colĂšre qu’ils lui inspiraient, autrement dit rĂ©agissant principalement en fonction des Ă©motions qu’ils provoquaient en lui. Or Ă  travers ces entretiens, il prend de la distance vis-Ă -vis de ces voix. L’irruption d’un tiers neutre dans un cadre relationnel comprĂ©hensif, dĂ©dramatise la situation et modifie la relation qu’il a avec elles. Ses propres efforts pour comprendre ce qu’il vivait, qui Ă©taient dĂ©crĂ©dibilisĂ©s par l’institution, prenaient alors du sens cette recherche intĂ©ressait quelqu’un d’autre, qui cherchait Ă©galement Ă  comprendre ce qu’il vivait sans le prendre a priori pour un fou. Cet Ă©change a ainsi brisĂ© son sentiment d’incommunicabilitĂ© mĂȘme si parfois il me fallait quelques temps pour rĂ©aliser le sens de ce qu'il disait, il finissait par se faire comprendre. De persĂ©cutrices, ses voix sont devenues pour lui des objets d’études en verbalisant ce qu’il vivait, il a pu dĂ©passer le niveau des Ă©motions pour mettre en jeu ses capacitĂ©s de rĂ©flexion, les mettre en dehors de lui, comme s’il les posait sur une table d’examen pour les observer. Cette objectivation de son vĂ©cu intĂ©rieur a eu pour effet de diminuer l’emprise mentale de ce phĂ©nomĂšne parasitique. J’ignore si elles ont fini par disparaĂźtre, mais je sais que le changement d’attitude mentale de Mr B. par rapport Ă  ses voix lui a permis d'acquĂ©rir une plus grande maĂźtrise de son espace intĂ©rieur.* * * Monsieur B Ă©tait un homme d'une cinquantaine d'annĂ©es. De taille moyenne, il Ă©tait vĂȘtu au fil des ans d'une veste chinĂ©e dĂ©fraĂźchie Ă  dominance beige et de pantalons de costume dĂ©pareillĂ©s. Ses cheveux gris clairsemĂ©s Ă©taient coiffĂ©s en arriĂšre. Il portait souvent, Ă©tĂ© comme hiver, un feutre marron. Il Ă©tait arrivĂ© Ă  l'hĂŽpital dĂšs l'ouverture de ce dernier, flanquĂ© de l'Ă©tiquette de schizophrĂšne. L'asile dĂ©partemental oĂč il Ă©tait internĂ© depuis une quinzaine d'annĂ©es l'avait transfĂ©rĂ© dans le cadre de la sectorisation pour qu'il soit rapprochĂ© de sa famille. Il avait en effet une femme et deux filles qui habitaient dans les environs, mais n'avaient jamais donnĂ© signe de vie depuis son arrivĂ©e. Les premiers temps, l'hĂŽpital Ă©tant ouvert, il avait tentĂ© quelques promenades Ă  pied jusqu'Ă  la ville, promenades qu'il agrĂ©mentait d'une halte dans un cafĂ© pour y boire un verre de vin. A son retour dans le service, il se reprochait tellement son attrait pour les boissons alcoolisĂ©es, bien qu'il n'eĂ»t jamais bu au point d'ĂȘtre ivre, qu'il mit un terme Ă  ses sorties. Depuis, il se cantonnait dans l'enceinte de l'hĂŽpital. Les jours de beau temps, il allait prendre le soleil sur le parking. Ses activitĂ©s se bornaient Ă  la frĂ©quentation de la cafĂ©tĂ©ria et Ă  la rĂ©daction de quelques rares articles destinĂ©s au journal intĂ©rieur Ă  l'Ă©tablissement dont il gardait prĂ©cieusement un exemplaire de chaque numĂ©ro dans sa chambre. Il en possĂ©dait la collection complĂšte. Il finit par interrompre cette occupation et, s'il continuait Ă  acheter le journal, il en cessa la lecture, disant que, comme il ne lisait pas tous les articles, il redoutait la vengeance de ceux qu'il nĂ©gligeait, leur attribuant une vie et une volontĂ© propre. Sa propension Ă  boire du cafĂ© avait engendrĂ© entre le personnel et lui des relations basĂ©es sur le contrĂŽle de sa consommation de cette boisson. Comme d'autres hospitalisĂ©s, il l'utilisait pour combattre les effets de ses mĂ©dicaments et emplissait gĂ©nĂ©ralement son bol d'une quantitĂ© de cafĂ© Ă©gale sinon supĂ©rieure au volume d'eau. Devant les limites qui lui Ă©taient posĂ©es, il rĂ©agissait par de faibles protestations, puis s'en allait en marmonnant, l'air rĂ©signĂ©, regagnant sa chambre ou le radiateur du service auquel il s'adossait, observant les allĂ©es et venues et chantonnant de temps Ă  autres. Sa discrĂ©tion et sa docilitĂ© en avaient fait un des oubliĂ©s du service. Ses relations avec les psychiatres se bornaient Ă  une poignĂ©e de main quotidienne. Il entretenait avec les autres hospitalisĂ©s des contacts la plupart du temps courtois; avec certains il Ă©voquait son passĂ© dans l’armĂ©e, la deuxiĂšme guerre mondiale qui l'avait entraĂźnĂ© en Allemagne puis en Tunisie, bien avant ses premiĂšres relations avec la psychiatrie. Il ne supportait cependant pas que d'autres outrepassent les limites qui lui Ă©taient fixĂ©es en matiĂšre de consommation de cafĂ© et n'hĂ©sitait pas Ă  dĂ©noncer les Ă©ventuels goulus au personnel prĂ©sent, adoptant la mimique d'un enfant cafteur "Monsieur, il y a Untel qui boit tout le pot de cafĂ© dans la cuisine!" Monsieur B Ă©tait un homme poli, dĂ©fĂ©rent mĂȘme. A l'Ă©gard du personnel il adoptait l'attitude du subalterne devant son supĂ©rieur hiĂ©rarchique, la tĂȘte penchĂ©e en avant, le regard rivĂ© au sol, n'omettant jamais de terminer ses phrases par un respectueux "Monsieur" ou "Madame". Des petits faits de la vie courante, qui paraĂźtraient insignifiants Ă  la plupart des gens, tenaient pour lui une grande importance. Fumeur, il lui arrivait de solliciter ou de donner du feu. A chaque fois il notait scrupuleusement sur un petit carnet le nom de la personne avec qui il avait eu cet Ă©change et lui en rendait compte rĂ©guliĂšrement "Vous me devez, ou, je vous dois X fois du feu." Quand son interlocuteur s'en Ă©tonnait, il rĂ©pondait en disant que le fait de donner du feu n'Ă©tait pas nĂ©gligeable, qu’un sou est un sou, que les bons comptes font les bons amis et qu'il ne voulait pas devoir quoi que ce soit Ă  quiconque. Il passait ses journĂ©es Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  observer. Il s'exprimait peu. Je l'entendis une fois parler de son Ă©pouse. Il n'avait jamais cessĂ© de l'aimer et, bien que trĂšs peinĂ© du fait qu'elle ne lui donne pas de nouvelle, il l'en excusait, attribuant son silence Ă  sa maladie "Je ne suis qu'un pauvre fou.", disait-il. Il avait recouvert les murs de sa chambre de phrases Ă©crites au crayon de papier dĂ©diĂ©es Ă  sa femme "J'aime plus que plus que des trilliards de fois Madame B." Un jour elle demanda le divorce et l'obtint, sans avoir revu son mari. Monsieur B. s'Ă©tait retirĂ© du monde des vivants et les propositions qui lui Ă©taient faites de promenades ou de sorties au cinĂ©ma se heurtaient immanquablement Ă  un refus "Non, madame, je ne peux pas y aller, mes pronoms ne sont pas d'accord." Je tentai plusieurs fois d'en savoir plus, lui demandant des explications sur ces mystĂ©rieux pronoms, sans succĂšs. Il bredouillait alors quelques phrases inaudibles et s'en allait en chantonnant, coupant court Ă  la conversation. Aucun soignant ne savait exactement ce qu'ils reprĂ©sentaient pour lui, si ce n'est qu'ils semblaient jouer un rĂŽle nĂ©gatif. Un jour, alors que je lui prĂ©sentais ses mĂ©dicaments, il me dit "Ce n'est pas moi qu'il faut soigner, madame, ce sont mes pronoms." Puis il s'Ă©loigna, l'air prĂ©occupĂ©. J'aimais bien Monsieur B.. J'apprĂ©ciais sa courtoisie et m'efforçais de m'adresser Ă  lui avec une Ă©gale politesse. Quant aux limites que ma fonction d'infirmiĂšre m'intimait de lui poser, je les lui expliquais en prenant en compte son Ă©tat de santĂ©. Bien que peu convaincu, il Ă©tait content que je mette les formes et rĂ©pondait en hochant la tĂȘte, l’air rĂ©signĂ© "Je comprends, madame, je comprends." Quand je prenais mon travail, il quittait son radiateur pour venir me donner une poignĂ©e de main et, soulevant son chapeau de l'autre, il ne manquait pas d'accompagner son salut d'une rĂ©vĂ©rence que je lui rendais. Son visage s'animait alors d'une expression de connivence amusĂ©e. AprĂšs plusieurs annĂ©es, nous entretenions des relations tacites de respect mutuel et de complicitĂ©. De temps en temps, il venait dans le bureau le soir aprĂšs le dĂźner alors que je compulsais ou remplissais des dossiers et que les autres personnes Ă©taient couchĂ©es ou regardaient la tĂ©lĂ©vision. Il s'asseyait et, Ă©changeant parfois quelques mots de l'ordre du passe-temps, passait une heure en ma compagnie. Je lui proposai de profiter de cette heure creuse pour discuter un moment avec lui comme il m'arrivait de le faire avec d'autres hospitalisĂ©s, et lui dis que je me tenais Ă  sa disposition au cas oĂč il dĂ©sirerait m'entretenir de sujets qui lui tenaient Ă  cƓur. Un beau soir, il entra dans le bureau et, de son ton de rapporteur, il dit "Madame, il y a un de mes pronoms qui ne veut pas croire que le pape est polonais." C'Ă©tait la premiĂšre fois qu'il me demandait d'intervenir dans son domaine. Je dĂ©cidai de jouer le jeu et, rentrant dans le rĂŽle de l'inspecteur recueillant la dĂ©position du plaignant, je rĂ©solus d'enquĂȘter sur les fameux pronoms. J'enclenchai le magnĂ©tophone que je portais avec moi de temps en temps. La conversation qui suit est la fidĂšle retranscription du dialogue que nous eĂ»mes alors. C'est, Ă  ma connaissance, la premiĂšre fois que Monsieur B. accepta de livrer des explications dĂ©taillĂ©es sur ce qu'il vivait et de dresser une carte de son territoire intĂ©rieur.* * *Pour plus de clartĂ©, les noms des pronoms de Mr B. sont en caractĂšres gras. Question Qu'est-ce que vous me disiez, vos pronoms ne veulent pas croire que le pape est polonais? Mr B. Non, non, mes pronoms, masculins et fĂ©minins, ils ne veulent pas croire que je suis Ă  l'hĂŽpital de X. Et mon on ne veut pas croire que le pape est polonais. Q Pardon ? Mr B. Mon on ne veut pas croire que le pape est polonais. Q. Ah oui, que le pape est polonais; et les autres ? Mr B. Le nous est d'accord. Q. Le nous est d'accord ? Mr B. Hmmm, hmmm, oui, madame, oui, madame, ma pĂȘche La pĂȘche aussi ? Mr B. La pĂȘche, oui chantonne. Mon je rĂ©ponds "oui, non, oui, non, oui, non". Mon ça ne veut pas croire non plus que le pape est polonais. Q. Votre ça non plus ? Mr B. Mon soi, mon soi. Q. Ah! le soi ne veut pas le croire. Mr B. Mon ça pense que le pape est polonais, il est d'accord. Ensuite il y a le moi, le soi, le ça, la conscience ne veut pas le croire non plus. Q. La conscience non plus ? Mr B. J'ai l'impression de les avoir tous passĂ©s. Combien y en a-t-il ? Q. Le on, le nous, la pĂȘche, le je, le l', le moi, le ça, la conscience, qu'est-ce qui manque ? Mr B. Les voix de tĂȘte peut-ĂȘtre. Q. Ah, oui, les voix de tĂȘte. Mr B Les voix de tĂȘte veulent bien croire que le pape est polonais. Q. Mais comment se fait-il que... Mr B. Mon on ne sait ni lire, ni Ă©crire, ni compter. Le on est un pronom indĂ©fini. Tout ce qu'il fait n'est pas dĂ©fini, alors il ne fait rien. Tout ce qu'il fait n'est pas dĂ©fini. Tout ce qui a Ă©tĂ© fait a Ă©tĂ© dĂ©fini, ça ne vient pas du on; ce n'est pas commode parce que le on veut hĂ©riter de tout. Q. Est-ce qu'il voudrait voler des choses aux autres ? Mr B. Ah, oui, ah, oui! Q. Est-ce qu'ils se disputent parfois, vos pronoms ? Mr B. Oui, madame, oui, madame, mon on m'engueule. Q. C'est votre on qui vous engueule ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Mais entre eux, est-ce qu'ils se disputent ? Mr B. Oui, madame, oui, madame, le on a essayĂ© de se tuer, le on a essayĂ© de tuer le je... Oui, le on a essayĂ© de se tuer pour faire un mort. Q. Comment cela ? Attendez, le on a essayĂ© de se tuer... Mr B.... pour faire un mort. Parce que le on est pour la mort. J'ai dit Ă  mon on "Tu n'as qu'Ă  te tuer, cela fera un mort", et mon on Ă©tait d'accord. Le on est inconscient, sous-dĂ©veloppĂ©, etc. Q. Comment se fait-il qu'il soit pour la mort, le on ? Mr B. Parce qu'il est paresseux, il est fainĂ©ant. Pour hĂ©riter. Q. Et vous pensez que s'ils le voulaient, les pronoms pourraient se tuer? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Il y a quelque chose qui a Ă©tĂ© mis entre les pronoms pour qu'ils ne se tuent pas. Mais je ne sais pas si cela tiendra. Q. Et si vos pronoms se tuaient, est-ce que vous existeriez toujours ? Mr B. Oui, madame. On m'a tuĂ©, on m'a tuĂ©. On m'a coupĂ© tous mes moyens. C'est mon on qui domine. Au dĂ©but que je suis tombĂ© malade, ils ont tuĂ© mon on, ils m'ont tuĂ©, moi qui travaillais. Q. Qui vous a tuĂ© ? Mr B. Eh bien, je ne sais pas; enfin, je ne sais pas, quoi que... Q. Enfin, c'Ă©taient des gens prĂ©cis, je veux dire ? Mr B. C'Ă©taient des femmes, pour me guĂ©rir, pour me soigner. C'Ă©tait mon on qu'il fallait soigner, ce n'Ă©tait pas moi. S'il n'y a pas d'autre pronom, le on ne travaille pas, alors si le on me dĂ©truit, le on ne travaille pas. Q. Et ces pronoms, vous avez l'air d'en parler comme s'ils Ă©taient des parasites ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Celui que je prĂ©fĂšre parmi mes pronoms, c'est le l'. Q. Et vous ne pourriez pas essayer de vous en dĂ©barrasser ? Mr B. Tout seul, je ne peux pas. Q. Et vous pensez que vos pronoms pourraient vous tuer s'ils le voulaient ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Pas tous, mais il y en a. Moi aussi, je pourrais en tuer, enfin, je ne sais pas si je pourrais en tuer, enfin je peux quand mĂȘme leur rendre ce qu'ils me font souffrir. Je ne peux pas tout leur rendre, mais je leur rendrai tĂŽt ou tard ce qu'ils m'ont fait souffrir. Mon on, mes voix de tĂȘte, ... Mon on m'avait mis kaput. J'Ă©tais français, plus que plus que français, etc. Mon on m'avait mis kaput. Je ne sais pas si c'Ă©tait en Allemagne, pendant la guerre de 1939, etc. Mes voix de tĂȘte aussi m'avaient mis kaput. Q. Ils ont essayĂ© de vous tuer, lĂ  ? Mr B. Oui, oui, mon on, mes voix de tĂȘte, mon je... Q. Quel Ă©tait leur intĂ©rĂȘt Ă  faire ça ? Mr B. Parce que je voulais travailler. Mon on m'empĂȘchait d'ĂȘtre honnĂȘte, il m'empĂȘchait d'ĂȘtre fidĂšle, il m'empĂȘchait d'ĂȘtre propre, il m'empĂȘchait d'ĂȘtre poli, il m'empĂȘchait de dormir, il m'empĂȘchait de faire la sieste; mon on refusait de travailler, mon on refusait de manger, mon on refusait de dormir, mon on refusait de faire la sieste, mon on m'empĂȘchait de faire ma toilette... Mon on s'en fout pas mal de tout. Et le temps ne l'intĂ©resse pas, il ne veut que picoler, etc. Q. C'est pour cela que l'autre jour vous m'avez dit que ce sont vos pronoms que le mĂ©decin devrait soigner et non vous ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Les dix, masculins et fĂ©minins, les dix. Q. Il faudrait les soigner tous les dix ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Comment faudrait-il faire pour les soigner ? Mr B. Oralement. Q. C'est vous qui prendriez les mĂ©dicaments ? Mr B. Oui, c'est mon corps qui absorberait les mĂ©dicaments, mais si ce sont des mĂ©dicaments anti-on ou pour rendre les gens raisonnables, des mĂ©dicaments qui me mettraient supĂ©rieur aux autres pronoms, mes pronoms seraient soignĂ©s; moi, je serais d'accord avec ça. Comme ça, ils se rendraient compte que... Q. En fait, ce que vous voudriez, c'est qu'on vous aide Ă  lutter contre vos pronoms ? Mr B. Eh bien, que mes pronoms soient plus conscients, plus lucides, de maniĂšre Ă  comprendre, de maniĂšre Ă  obĂ©ir, etc. Mon l', ça va; mais les autres, ça ne va pas... Mon l', il a un tas, un tas d'avantages de... C'est grĂące Ă  mon l' si je m'adore des trilliards d'Ă©ternitĂ© de veut dire que c'est vous que vous adorez et non pas vos pronoms ?Mr B. Oui, madame, oui, madame, je plus que plus que m'adore des trilliards des trilliards d'Ă©ternitĂ©, mais j'ai dĂ©jĂ  dit cela. chantonne. C'est moi qui travaille; si vous me dĂ©truisez, je ne travaillerai plus... Q. Pardon ? Mr B. C'est moi qui travaille, alors si quelqu'un veut me dĂ©truire, mes autres pronoms ne travailleront plus. Q. Ah, oui ? Mr B. J'ai besoin de travailler pour avoir un petit peu d'argent de poche, etc. Des fois, je me sers de mon je pour parler, ou je me sers de mon moi pour parler, et tout ce que j'ai fait, c'est involontaire, je ne l'ai pas fait exprĂšs. C'Ă©tait mon destin, ou c'Ă©tait utile que je travaille, etc. Le bien que j'ai fait, ce que j'ai fait, je ne l'ai pas fait exprĂšs, c'Ă©tait mon destin. Q. Ce qui est bizarre, c'est que certains de vos pronoms voudraient vous dĂ©truire alors que ce n'est pas leur intĂ©rĂȘt. Mr B. Oui, madame, oui, madame, mais c'est le on qui confond tout, il ne sait pas ce qu'il fait, vous devez le comprendre, il ne veut pas croire que le pape est polonais. Si je m'attaque Ă  lui, il me tuera. Je lui ai dit plusieurs fois mais il ne veut pas l'admettre. Q. Et comment il peut vous tuer ? Mr B. Heu... avec des pensĂ©es, avec des pensĂ©es. Q. Comment ? vous pensez qu'il y a des pensĂ©es qui peuvent tuer ? Mr B. Les pronoms qui peuvent tuer, oui. Q. Cela veut dire qu'ils vous donneraient des pensĂ©es qui feraient en sorte que ce soit vous qui vous tueriez ? Mr B. Oui, aussi, mon on m'a tuĂ© quand j'Ă©tais jeune, quand je suis tombĂ© malade... Si j'arrĂȘte de travailler, je n'existe plus. Et comme c'est moi qui travaille, si je n'existais plus, je ne travaillerais plus; mon corps ne travaillerait plus. Q. Et quand sont-ils arrivĂ©s, ces pronoms, d'aprĂšs vous? Mr B. Pas tous mais depuis ma jeunesse; mon l', il y a quelques annĂ©es seulement que je le connais. Q. Ils ne sont pas tous apparus en mĂȘme temps? Mr B. Pas tous, mais depuis ma jeunesse; mon l', il y a quelques annĂ©es seulement que je le connais. Q. Ils ne sont pas apparus en mĂȘme temps ? Mr B. Non, madame, non, madame. Mon on est orgueilleux, il ne se rend pas compte que le pape est polonais, il ne se rend pas compte du travail que je fais... Le on se nourrit uniquement du corps. Le on prĂ©fĂšre picoler que manger. Le on, si je fais le brave, il est contre mon corps. Pas contre les Françaises, ni contre les Français. Mon on ne voulait pas de mon corps. Si mon je dois payer, mon on ne veut pas payer. Mon je, lui, il ne veut pas payer non plus. Il paierait avec un enfant ou avec une personne, en le rendant malheureux. Q. Vous pensez qu'il pourrait tuer d'autres gens aussi ? Mr B. Mon je ? Oui, madame, oui, madame. Q. Et comment cela ? Juste en le dĂ©cidant ? Mr B. Il y a l'esprit que le ça tue, aussi; le ça, il tue aussi, le ça qui tue. Q. Mais ce serait par votre intermĂ©diaire, il vous ferait tuer d'autres gens ? Mr B Mon on voulait, oui, oui, mon on, mes voix de tĂȘte. Q. Ils vous auraient poussĂ© Ă  tuer d'autres gens ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Je n'ai pas le droit de parler de l'armĂ©e, mais enfin, heu, je ne dis rien, mais vous comprenez ? Q. Qui vous a dit que vous n'aviez pas le droit de parler de certaines choses ? Mr B. De l'armĂ©e ? Q. Oui. Mr B. Je n'avais pas le droit de parler de l'armĂ©e, et je n'avais pas le droit de dire que je n'avais pas le droit de parler de l'armĂ©e. Q. Quand vous Ă©tiez Ă  l'armĂ©e ? Mr B Oui, madame, oui, Mais maintenant, c'est fini, ça ?Mr B Oui, mais ça reste encore, je n'ai pas le droit de parler de l'armĂ©e. Et puis il n'y a pas que moi, tous les militaires n'ont pas le droit de parler de l'armĂ©e, ou bien ils passeraient pour des mouchards. Q. Et vous pensez que l'armĂ©e pourrait vous en vouloir ? Mr B. Plus maintenant, je suis dans ma cinquantiĂšme annĂ©e, je suis rĂ©formĂ©, ou je ne sais pas. Maintenant, malgrĂ© tout, j'en parle le moins possible. Q. D'accord. Mr B. Et je prĂ©fĂšre ne pas en parler... Pour pouvoir lutter, j'Ă©tais plus que plus que roi, des trillards de fois roi, puis mon on me mettait roi, il me disait "Tu me paieras ça!"; mon on me mettait roi, il me disait "Tu me paieras ça!" Q. Il ne voulait pas que vous soyez roi ? Mr B Si, il voulait que je sois roi, mais il voulait que je paye. Q. Que vous lui payiez comment ? Mr B. Oh, je ne sais pas, Mon on voulait que je lui paye une bouteille de rhum. Q Et ĂȘtre roi, par exemple ? Mr B. Moi, j'Ă©tais plus que plus que roi, des trillards de fois roi, alors ça ne m'intĂ©ressait pas d'ĂȘtre roi. Q. Vous Ă©tiez roi de quoi ? Mr B. Oh, eh bien, roi de quoi, moi, je ne sais pas; je ne l'ai jamais dĂ©fini. Q. Parce que, je veux dire, quand on est roi, on a un royaume. Mr B. Ah, oui...oui. Mon on me mettait roi, mais... Q. C'est lui qui vous mettait roi ? Mr B. Oui. Q. D'accord, il vous disait " tu vas ĂȘtre roi, mais en contrepartie, tu vas me payer une bouteille ?" Mr B. Mais moi, j'Ă©tais plus que plus que roi, des trillards de fois roi, alors ça ne m'intĂ©ressait pas d'ĂȘtre roi, et mon on ne comprenait pas ça. Q. Et qu'est-ce que cela vous apportait, comme avantage, d'ĂȘtre roi ? Mr B Aucun avantage, j'Ă©tais davantage que roi. Q. Mais je veux dire, cela changeait quelque chose dans votre vie, d'ĂȘtre roi ? Mr B. Cela me diminuait. Q. Cela vous diminuait ? Mr B. Eh bien, oui, des trillards de fois roi, plus que plus que roi, c'est beaucoup, beaucoup plus que roi. Q. Oui, mais, je ne sais pas, ĂȘtre roi, c'est un... Mr B. C'est un titre d' Oui ? Mr B. Cela ne m'intĂ©ressait pas de... C'est un peu comme si une personne voulait passer son bac et qu'on lui dirait "Tu n'as que ton certificat d'Ă©tudes". Il n'y a pas plus de diffĂ©rence que ça. Q. Attendez, rĂ©pĂ©tez, parce que je n'ai pas compris. Mr B. Je prĂ©fĂšre ĂȘtre plus que plus que roi ou des trillards de fois roi que d'ĂȘtre roi. Q. Ce n'est pas la mĂȘme chose ? Mr B. Non, ce n'est pas la mĂȘme chose, c'est davantage, davantage que roi. Q. Oui, d'accord. Mr B. J'Ă©tais je ne sais pas combien de fois davantage que roi. Q. Quel est le pronom qui est apparu le premier ? Mr B. A vrai dire, je ne m'en souviens plus. Q. Comment vous vous en ĂȘtes aperçu ? Mr B. Eh bien, mon on ...le on, il ne s'oublie pas, le on ne comprend pas ce que veut dire "davantage que", le on, mon on, ne comprend pas, je vous disais tout Ă  l'heure que mon on ne sait ni lire, ni Ă©crire, ni compter, il ne fait que de se dĂ©fendre, il ne dĂ©fend pas le corps, il ne dĂ©fend pas les autres pronoms, il ne fait que de se dĂ©fendre... Q. Avez-vous dĂ©jĂ  rencontrĂ© d'autres gens qui ont des pronoms ? Mr B. Eh bien, oui, tout le monde... il n'y a pas que moi qui aie des pronoms. N'importe quelle Française et n'importe quel Français a des pronoms. Q. Et ce sont les mĂȘmes que les vĂŽtres ou pas ? Par exemple, vous pensez que moi j'ai des pronoms? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Il y en a qui sont les mĂȘmes, oui. Q. Et, d'aprĂšs vous, est-ce que les pronoms de deux personnes diffĂ©rentes pourraient communiquer entre eux ? Mr B. Oui, oui, par l'intermĂ©diaire des ondes, des odeurs, des ondes. Mais je crois qu'il y a une sĂ©paration, je ne sais pas si elle a Ă©tĂ© faite, mais je crois qu'il y a des sĂ©parations entre les pronoms pour Ă©viter qu'ils ne se tuent. Q. Chez une mĂȘme personne ? Mr B Chez moi, chez moi; chez les autres, je ne sais pas, mais chez moi, oui. Q. Et comment est-ce qu'ils sont nĂ©s, ces pronoms ? Est-ce qu'ils sont apparus un beau jour ou est-ce que c'est quelqu'un qui les a mis lĂ  ? Mr B. Ils sont apparus Ă  chaque croissance, Ă  chaque croissance il y avait un pronom de plus... Je ne sais pas si je vous l'ai dit, les prĂ©noms et les noms sont rajoutĂ©s la naissance. Q. Les prĂ©noms et les noms, oui. Mr B. Les prĂ©noms sont fixĂ©s dans la gorge, dans les cordes vocales. Q. D'accord. Mr B. Les pronoms font partie un peu de l'anatomie. Q. Et est-ce qu'ils font des bruits quand ils pensent ? Quand ils parlent ? Mr B. Eh bien, quand ils parlent, on entend leurs paroles. Q. Oui, mais quand ils vous parlent Ă  vous ? Mr B. C'est par mes pensĂ©es, par mes pensĂ©es. Q. Est-ce que par exemple vous pourriez entendre parler les pronoms de quelqu'un d'autre ? Mr B. Je ne sais pas... mais il y en a qui, malgrĂ© tout, Ă  distance, peuvent sĂ©duire ou peuvent faire penser; cela ne veut pas dire que nous pensions la mĂȘme chose, mais enfin ils peuvent faire penser... par l'intermĂ©diaire de la peur ou des menaces, des voix Ă  distance, il reste la peur. Q. En fait, ils sont seulement intĂ©ressĂ©s par le contrĂŽle, Ă  part le l' ? Mr B. Eh bien, on est intĂ©ressĂ© par lui; le on, quand ça l'arrange, il tuerait n'importe qui. Q. Ce que je veux dire, c'est que la seule chose qui les intĂ©resse, c'est de vous contrĂŽler ? Mr B. C'est de m'avoir, c'est de m'avoir. Mon on m'avait mis kaput en pĂ©riode militaire, mon on m'avait mis kaput en Allemagne, en 1939 ou 1945 ou en Tunisie, mes voix de tĂȘte aussi, ma pĂȘche aussi m'avait mis kaput... Mon on ne veut pas croire que quand mon corps sera mort, mon on n'existera plus. Q. Il pense qu'il vivra plus longtemps que vous ? Mr B. Oh, oui, il ne me l'a pas dit, mais c'est sĂ»rement ce qu'il pense; s'il ne l'a pas pensĂ©, il est d'accord avec. Mes voix de tĂȘte aussi, mon je, ma pĂȘche. Q. Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ? Vous pensez qu'il mourra ? Mr B. Oui, mais aprĂšs moi. Q. AprĂšs vous ? Mr B. Pour hĂ©riter. Le on veut hĂ©riter de tout. Q. Oui, mais il ne pourrait pas exister sans vous. Mr B. Si, il pourrait exister, mais il sera... il ne saura pas de quoi parler, il fera n'importe quoi, si j'avais de l'argent, il ne ferait que se soĂ»ler; mon on n'a jamais travaillĂ© depuis que je suis nĂ©; et dĂ©jĂ  avant que je naisse, mon on ne travaillait pas. Q. DĂ©jĂ  avant que vous naissiez ? Mr B. Oui, cela fait des siĂšcles que le on ne travaille pas, et Ă  mon avis, le on n'a jamais travaillĂ©, il ne travaillera jamais. C'est un pronom indĂ©fini, Ă©videmment, il n'a pas de raison pour arrĂȘter. Mon on m'avait mis kaput, mes voix de tĂȘte m'avaient mis kaput, ma conscience, mon je; je l'ai dit tout Ă  l'heure, mon on essayait de me mettre brave, mais il est brave contre moi, contre mon corps, alors quoi ? Je ne peux rien tirer de mon on, je ne peux rien faire avec mon on. Q. Il est plus fort que vous ? Mr B. Oui, plus fort ou plus rusĂ©, je ne sais pas. Q. Et vous, vous pensez que c'est vos pronoms qu'on devrait soigner ? Mr B. Oui, madame, oui, madame, masculins et fĂ©minins, tous les dix. Q. Et vous pourriez vous en passer ? Mr B. De mes pronoms ? Oui, madame, oui, madame. Je pourrais dormir, je pourrais manger, je pourrais boire, je pourrais travailler beaucoup plus. Mon on ne fait que de me tromper par pensĂ©es. Il me fait descendre deux ou trois fois pour voir si le souper est rendu... Ma recherche a coĂŻncidĂ© avec quelque chose qui a de la valeur pour faire patienter le on. Q. Pour faire ? Mr B. Pour faire croire que ça venait du on. Puisque ça coĂŻncidait. Combien ça peut durer, je ne sais pas combien de temps. Mon on voulait faire croire que ça venait de lui, mais ce n'est pas vrai. Q. Et avant que vous ne commenciez Ă  en parler, des pronoms, il n'y a pas trĂšs longtemps que vous en parlez...Mr B. Oui, madame, j'avais commencĂ© Ă  Y et Mr Untel m'avait dit, il Ă©tait surveillant-chef Ă  ce moment-lĂ , je ne sais pas si vous le connaissez, Mr Untel Ă  Y ? Q. Non. Mr B. Il m'avait dit que ce n'est pas toujours bon de s'Ă©tudier. Ce n'est pas toujours bon, mais il n'y a pas autre chose de mieux. Q. Eh bien, je ne pense pas que ce soit mauvais. Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Et est-ce que vous avez remarquĂ© un changement dans les pronoms depuis que vous en parlez ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. En bien ou en mal ? Mr B. En bien, en bien. Q. Donc, c'est bien que vous en parliez ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Ah! Eh bien, c'est important, alors. Mr B. Oui, madame, oui, madame. Mon on ne fait que m'insulter. Q. Et vous, vous ne l'insultez pas ? Mr B. Non, madame, non, madame. Q. Donc plus vous en parlez, moins ils vous dominent, alors ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Pendant un temps, mon on a tentĂ© de vivre tout seul, sans corps, sans autre pronom. Il me semble que sans corps, sans autre pronom, il ne pourrait pas vivre. S'il n'avait pas de corps, mon on, il ne pourrait pas vivre ? Q. Eh bien, non. Mr B. Mon on ne veut pas admettre ça. Q. Vous disiez que la plupart des gens agissent d'aprĂšs leurs pronoms et que les pronoms sont contre le corps ? Mr B. Oui, ils Ă©taient contre le corps, mais maintenant cela va peut-ĂȘtre changer, ils vont peut-ĂȘtre ĂȘtre pour le corps. C'est Ă  l'Ă©tude, il y en a qui les Ă©tudient. Q. Cela dĂ©pend de quoi ? Mr B. Cela dĂ©pend des pays. Il y a des pays qui l'ont fait, d'autres pays qui ne l'ont pas fait. Mais lĂ  on est rendu dans l'international, j'arrĂȘte lĂ . Q. Oui, mais c'est intĂ©ressant. Mr B. Oui, mais c'est international; dĂšs qu'on parle d'un pays, on doit Ă  ce pays. Q. On doit ? Mr B. DĂšs qu'on parle d'un pays, on doit Ă  ce pays dont on parle. Q. La parole, ce sont des mots, les mots, ce sont des sons, ce sont des symboles qui reprĂ©sentent des choses, mais ils n'existent pas en tant qu'eux-mĂȘmes. Vous pensez que les mots existent en tant qu'eux-mĂȘmes ? Mr B. Oui, mais il y a des pays dĂšs qu'on parle d'eux, on est condamnĂ© Ă  mort. Q. Heu...vous croyez ? Mr B. Oui, la moindre dette, il y a des pays, pour la moindre dette, ils tuent les gens. Q. Et comment ils font pour tuer ? Mr B. Ah! Eh bien ils disent qu'ils le font pour autre chose. Q. Mais comment ils font pour savoir qu'on parle d'eux ? Mr B. Parce que tout se sait. Il y a des espions, il y a des espionnes, il y a des contre-espions, il y a des contre-espionnes, etc. Il y a des pays qui ne veulent pas qu'on parle de leurs dieux. Q. De leurs dieux ? Vous pensez que c'est parce que leurs dieux ont quelque chose Ă  se reprocher? Mr B. Non, non, mais il faut respecter leurs dieux Ă  plus que cent pour cent. Q. Mais on peut parler de quelque chose tout en le respectant ? Mr B. Oui, madame, oui, madame... Il y a des pays, dĂšs qu'on parle de leurs dieux, on est condamnĂ© Ă  mort. Q. Les pays oĂč il y a une religion d'Etat, par exemple ? Mr B. Oui, mais il n'y a pas qu'un seul dieu sur la terre. Q. Alors, attendez, vous avez dit que tout se savait. Mr B. Non, tout ne se sait pas, mais enfin sur une personne, ou sur ce qu'on dit, c'est comme Ă  l'hĂŽpital, tout ce qu'on dit, tout ce qu'on pense, tout ce qu'on Ă©crit, cela se sait. Q. Pas ce que vous pensez ? Mr B. J'en suis sĂ»r, madame, j'en suis sĂ»r. Q. Mais qui est-ce qui le sait ? Mr B. Eh bien, je ne sais pas; il y en a qui Ă©coutent aux portes, il y en a dont c'est le gagne-pain de moucharder. C'est comme ce que vous Ă©crivez lĂ , il y en a qui le liront sans vous le dire. Q. Je ne pense pas qu'ils comprendraient. Mais par exemple, ce que je pense, vous ne vous en rendez pas compte et les autres gens non plus. Mr B. Oui, mais avec des appareils, ils peuvent savoir ce que vous pensez. Q. Avec des appareils, heu... Mr B Bon, eh bien j'arrĂȘte lĂ , si vous voulez. Q. Comme vous voulez, Monsieur. Mr B. On recommencera Ă  analyser nos diffĂ©rences ? Q. Vous voulez dire que nous ne sommes pas toujours du mĂȘme avis sur ce point-lĂ  ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Je ne trouve pas ça gĂȘnant, je peux bien avoir une opinion et vous, vous avez le droit d'avoir la vĂŽtre. Mr B. Mais les malades n'ont aucun droit, mais le personnel a des droits. Le personnel a des droits sur les malades et les malades n'ont pas de droit sur le personnel. Q. Imaginons par exemple que demain l'hĂŽpital soit dĂ©truit et que tout ce qui existe lĂ  n'existe plus; vous, vous resteriez Mr B et moi, je resterais Unetelle. Mr B. Eh bien, on m'emmĂšnerait dans un autre hĂŽpital. Q. Et si les gens qui savent que vous ĂȘtes hospitalisĂ© avaient disparu aussi ? Mr B Eh bien, on m'enverrait quand mĂȘme dans un autre hĂŽpital. Q. Et vous, ça vous plaĂźt d'ĂȘtre Ă  l'hĂŽpital ? Mr B. Ce n'est pas pour le plaisir, mais enfin, j'ai besoin d'ĂȘtre Ă  l'hĂŽpital. Je ne peux pas ĂȘtre ailleurs. Q. Si vous aviez le choix ? Mr B. Entre sortir et rester lĂ  ? Q. Oui ? Mr B. Oh, bien, rester lĂ . Q. Vous prĂ©fĂ©reriez rester lĂ  ? Mr B. Oui, je ne peux pas me suffire Ă  moi-mĂȘme; je ne sais pas faire la cuisine, je ne sais pas tenir une maison, je ne sais pas m'occuper de mon argent, je n'ai pas le droit de me marier, je ne suis pas bon Ă  faire un mari. Q. Vous avez bien le droit de vous marier, puisque vous ĂȘtes divorcĂ©. Mr B. C'est une loi qui nous a fait divorcer, et je n'ai pas le droit de me marier. Je suis malade mental ou fou, je ne sais pas ce que je suis. Il y a une loi qui a Ă©tĂ© faite, tous ceux qui Ă©taient mariĂ©s avec des fous ou des malades mentaux avaient le droit de divorcer, et il y en a qui ont fayotĂ© un peu plus, ils ont dit "Il faut les faire divorcer." C'est une loi qui date de dix ou quinze ans. Avant, les gens qui Ă©taient mariĂ©s avec des fous n'avaient pas le droit de divorcer. Q. Je n'aime pas trop ce mot de fou, je trouve que ça ne veut pas dire grand-chose. Mr B. Avant, on disait "fou", maintenant on dit "malade mental" peut-ĂȘtre ?Q Vous savez, si on prenait les gens au hasard dans la population et si les mĂ©decins les examinaient, peut-ĂȘtre qu'il y en aurait les trois quarts qui seraient dĂ©clarĂ©s malades mentaux; vous voyez ce que je veux dire ?Mr B. Oui, madame, je vois trĂšs bien. Q. A ce moment-lĂ , cela ne voudrait pas dire grand-chose. Ce que je veux dire, c'est qu'ici vous ĂȘtes hospitalisĂ©, et vous avez autant de droits que n'importe qui, si quelque chose ne vous plaĂźt pas, vous avez le droit de le dire. Mr B. Oui, mais le dire en français, le dire correctement mais moi, il m'arrive d'ĂȘtre Ă©nervĂ©, d'ĂȘtre impatient quand je me lĂšve le matin, je me fais traiter de "B", etc. J'en avais parlĂ© Ă  Monsieur le Docteur X, mais le docteur X m'avait dit "Ils plaisantent." Pour le docteur X, c'est peut-ĂȘtre de la plaisanterie, mais pour moi, c'Ă©tait mĂ©chant. C'est qu'autrefois j'en rigolais, mais maintenant je n'en rigole plus. Bon, eh bien, voilĂ , si vous voulez on va s'arrĂȘter lĂ . Q. Comme vous voulez, Monsieur. Je suis contente si on parle des pronoms et qu'aprĂšs ils ont moins de force. Mr B. Oui, madame, ils ont peur, ils ont peur. Mon on est inconscient. Q. Franchement, vous n'avez pas de chance avec votre on. Mr B. Oui, madame, oui, madame, il n'est pas Ă  jour. Q. Et vous ne pourriez pas le faire dormir ? Mr B. Ah, mais il dort doublement, doublement. Q. Il dort plus que vous ? Mr B. Oui madame, oui A ce moment-lĂ , quand il dort, il ne vous casse pas les pieds ?Mr B. Oui, il ne me casse pas les pieds, mais je ne peux rien faire pour l'avoir; il dort doublement, il dort davantage que moi. Q. En intensitĂ© ou en durĂ©e de temps ? Mr B. En intensitĂ©. ArrivĂ©e de l'infirmiĂšre de nuit Mr B. Bon, eh bien il est dix heures, je ne vais pas vous faire dĂ©baucher en Bonsoir et Ă  demain, monsieur, passez une bonne nuit.* * * Les jours suivants, nous eĂ»mes d'autres entretiens, lors desquels Monsieur B. m'expliqua le rĂŽle de chaque pronom et me donna les clefs de son code. Quelques temps plus tard, je proposai une rĂ©union de synthĂšse sur Monsieur B, comme c'Ă©tait l'usage une fois par mois, le dossier d'un malade Ă©tait Ă©tudiĂ© en rĂ©union. Je dressai une carte du rĂŽle de chaque pronom dans l'espoir que cela permettrait Ă  l'Ă©quipe de mieux le comprendre et qu'on s'occuperait un peu plus de lui. Mon exposĂ© provoqua chez les uns un Ă©tonnement mĂȘlĂ© de scepticisme et se heurta chez la majoritĂ© Ă  l'indiffĂ©rence. Le psychiatre se montra rĂ©ticent, insistant sur le fait qu'il pouvait ĂȘtre dangereux de "rentrer dans le dĂ©lire du malade". Seul un surveillant me dit que Mr B. m'avait donnĂ© un tĂ©moignage de confiance. A l'issue de ces deux heures de rĂ©union, aucun changement ne fut Ă©laborĂ© pour la prise en charge de Monsieur B.. J'avais eu la candeur de croire que la fonction de ce style de rĂ©union Ă©tait d'amĂ©liorer le sort des hospitalisĂ©s, les faits dĂ©montrĂšrent qu'il n'en Ă©tait rien. A quelques mois de lĂ , Monsieur B. dĂ©cĂ©da sans qu'aucun indice n'eut pu le laisser prĂ©sager. Cette nuit-lĂ , il s'Ă©tait levĂ© Ă  quatre heures du matin pour aller aux toilettes, puis avait regagnĂ© son lit et s'Ă©tait rendormi. En faisant sa ronde Ă  six heures, le veilleur le trouva mort. d500.
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  • mon mari me fait toujours des reproches