Noustous mes amis, faisons tout le possible pour faire un bon voyage et essayons de laisser un bon souvenir de nous au moment oĂč nous descendrons du train. A ceux qui font partie de mon train, je souhaite un BON VOYAGE! Source: Anonyme cette page Ă  un ami (e)
Train de mobilisĂ©s, 1914. AnnĂ©e scolaire 2018-2019 – LycĂ©e Cassini de Clermont-de-l'OiseObjet d'Ă©tude Écriture poĂ©tique et quĂȘte du sens, du Moyen Age Ă  nos jours Groupement de textes la Grande Guerre des poĂštes, entre rĂ©volte, mĂ©moire et oubli Texte 3 Louis Aragon 1896-1966, La guerre et ce qui s'ensuivit » Le Roman inachevĂ©, 1956Le poĂšte se souvient des frĂšres d'armes de son rĂ©giment qui a pris le train Ă  la gare de Verberie dans l'Oise pour rejoindre le front. On part Dieu sait pour oĂč ça tient du mauvais rĂȘveOn glissera le long de la ligne de feuQuelque part ça commence Ă  n'ĂȘtre plus du jeuLes bonshommes lĂ -bas attendent la relĂšve [
]Et nous vers l'est Ă  nouveau qui roulons VoyezLa cargaison de chair que notre marche entraĂźneVers le fade parfum qu'exhale les gangrĂšnesAu long pourrissement des entonnoirs1 noyĂ©sTu n’en reviendras pas toi qui courais les fillesJeune homme dont j’ai vu battre le cƓur Ă  nuQuand j’ai dĂ©chirĂ© ta chemise et toi non plusTu n’en reviendras pas vieux joueur de manille2Qu’un obus a coupĂ© par le travers en deuxPour une fois qu’il avait un jeu du tonnerreEt toi le tatouĂ© l’ancien LĂ©gionnaireTu survivras longtemps sans visage sans yeuxRoule au loin roule train des derniĂšres lueursLes soldats assoupis que ta danse secoueLaissent pencher leur front et flĂ©chissent le couCela sent le tabac la laine et la sueurComment vous regarder sans voir vos destinĂ©esFiancĂ©s de la terre et promis des douleursLa veilleuse vous faite de la couleur des pleursVous bougez vaguement vos jambes condamnĂ©esVous Ă©tirez vos bras vous retrouvez le jourArrĂȘt brusque et quelqu’un crie Au jus lĂ -dedansVous baillez Vous avez une bouche et des dentsEt le caporal chante Au pont de Minaucourt3DĂ©jĂ  la pierre pense oĂč votre nom s’inscritDĂ©jĂ  vous n’ĂȘtes plus qu’un mot d’or sur nos placesDĂ©jĂ  le souvenir de vos amours s’effaceDĂ©jĂ  vous n’ĂȘtes plus que pour avoir cratĂšres causĂ©s par l'explosion des jeu de chanson Au mont de Minaucourt » que la caporal chante est composĂ©e sur l'air fameux de Sous les ponts de Paris » paroles de Jean Rodot, musique de Vincent Scotto et cĂ©lĂšbre les combats de 1915 au mont du Marson prĂšs de Minaucourt, dans la Marne. Ce lieu fut particuliĂšrement meurtrier. C'est sur la commune de Minaucourt que se trouve actuellement la nĂ©cropole nationale oĂč ont Ă©tĂ© inhumĂ©s 21319 soldats. Gare de Verberie, dans l'Oise. DĂ©but du XXe siĂšcle. C'est de cette gare que Louis Aragon a pris le train avec son rĂ©giment pour aller se battre au front. LECTURE ANALYTIQUE 4 Introduction Je prĂ©sente l'auteur Louis Aragon est un poĂšte, romancier et journaliste français, nĂ© en 1897 Ă  Paris et mort le 24 dĂ©cembre 1982 dans cette mĂȘme ville. Il est Ă©galement connu pour son engagement et son soutien au Parti communiste français de 1927 jusqu'Ă  sa mort. Avec AndrĂ© Breton, Tristan Tzara, Paul Éluard, Philippe Soupault, il fut l'un des animateurs du dadaĂŻsme parisien et du surrĂ©alisme. À partir de la fin des annĂ©es 1950, nombre de ses poĂšmes sont mis en musique et chantĂ©s par LĂ©o FerrĂ© ou Jean Ferrat, contribuant Ă  porter son Ɠuvre poĂ©tique Ă  la connaissance d'un large public la premiĂšre chanson tirĂ©e d'une Ɠuvre d'Aragon date de 1953 ; composĂ©e et interprĂ©tĂ©e par Georges Brassens, elle reprend le poĂšme Il n'y a pas d'amour heureux, paru dans La Diane française en 1944 mais adaptĂ© en la circonstance par le chanteur. Avec l'Ă©crivaine Elsa Triolet, il a formĂ© l'un des couples emblĂ©matiques de la littĂ©rature française du XXe est en deuxiĂšme annĂ©e de mĂ©decine avec AndrĂ© Breton au QuatriĂšme fiĂ©vreux » du Val-de-GrĂące, le quartier des fous, oĂč les deux carabins se sont liĂ©s Ă  Philippe Soupault, quand il est mobilisĂ©, Ă  ce titre, comme brancardier, puis adjudant mĂ©decin auxiliaire. Sur le front, il fait l'expĂ©rience des chairs blessĂ©es, de la violence extrĂȘme de la PremiĂšre Guerre mondiale, d'une horreur dont on ne revient jamais tout Ă  fait mais qui rĂ©apparaĂźtra constamment dans son Ɠuvre et qui est Ă  l'origine de son engagement futur. Il reçoit la croix de prĂ©sente son Ɠuvre Dans Le Roman inachevĂ©, l'Ă©crivain se penche sur sa vie passĂ©e dans un recueil qui prend la forme d'une autobiographie poĂ©tique, oĂč il pĂšse le poids des rĂȘves et des souffrances, des amours, des dĂ©ceptions et des Ă©checs. Le mot roman » est Ă  entendre ici au sens mĂ©diĂ©val rĂ©cit en vers français en roman et non en latin ; depuis le XIIe siĂšcle, roman » se dit d' un rĂ©cit en vers contant des aventures ».Je prĂ©sente l'extrait choisi Dans ce poĂšme, Aragon nous replonge Ă  la fois dans le train qui emmĂšne son rĂ©giment au front et au pied du monument aux morts sur lequel sont inscrits tous les noms de ses frĂšres d'armes tombĂ©s au combat. L'Ă©motion cĂŽtoie l'humour noir, et le poĂšte est tiraillĂ© entre les larmes et la rĂ©volte contre l’État et contre les officiers qui ont encouragĂ© des massacres inutiles. On lit surtout une vraie complicitĂ© entre le poĂšte survivant et ses amis morts au champ d'honneur. ProblĂ©matique comment l'auteur parvient-il Ă  rendre hommage Ă  ses frĂšres d'armes ? Annonce du plan Le texte se dĂ©ploie en 3 mouvements Un destin tragiqueUne peinture morbide, polĂ©mique et grotesque de la guerre Un regard mĂ©lancolique envers ses frĂšres d'armes Train de mobilisĂ©s, 1914, France. Un destin tragiquetout le poĂšme repose sur un jeu d'analepses et de prolepses, entre visions du passĂ© et visions du futur des soldats mis en scĂšne comment vous regarder sans voir vos destinĂ©es »le poĂšte est le voyant, sorte de Cassandre qui connaĂźt le sort de ses camaradesle souvenir des camarades est intimement liĂ© Ă  leur mortla mort est omniprĂ©sentela mort touche tous les soldats jeune homme », ancien LĂ©gionnaire », vieux »la mort ne fait aucune distinction entre eux, quel que soit l'Ăąge ou le rangla mort est prĂ©sente mĂȘme chez les vivants, quand le poĂšte dĂ©crit l'attitude des soldats dans le train, qui font dĂ©jĂ  penser Ă  des morts laissent pencher leur front et flĂ©chissent leur cou »l'allitĂ©ration en [v] et l'assonance en [Ă©] dans le vers dĂ©jĂ  citĂ©, le champ lexical de la vision, renforcent la dimension prophĂ©tique du poĂštele prĂ©sent de narration nous replonge dans les souvenirs du poĂšte on part », attendent », roulons », quelqu'un crie »le prĂ©sent de description place le lecteur au milieu des soldats, dans le train qui les amĂšne au front laissent pencher leur front et flĂ©chissent le cou », cela sent le tabac », vous bougez vaguement », vous Ă©tirez vos bras vous retrouvez », vous baillez »le prĂ©sent de description place le lecteur au milieu des soldats, dans le train qui les amĂšne au front laissent pencher leur front et flĂ©chissent le cou », cela sent le tabac », vous bougez vaguement », vous Ă©tirez vos bras vous retrouvez », vous baillez »le prĂ©sent d'Ă©nonciation rappelle que les soldats dĂ©crits sont morts la pierre pense oĂč votre nom s'inscrit », vous n'ĂȘtes plus qu'un mot », s'efface », vous n'ĂȘtes plus »le prĂ©sent d'Ă©nonciation et l'anaphore dĂ©jĂ  » insistent sur la disparition et l'oubli, sur l'appartenance des soldats au passĂ© et Ă  la mortle futur de l'indicatif cloisonne l'avenir, ferme l'horizon des soldats en dĂ©voilant leur destin tragique on glissera », tu n'en reviendras pas », tu survivras »l'anaphore tu n'en reviendras pas » agit comme un refrain et permet d'insister sur le destin tragique des soldatsle contraste entre l'Ă©vocation des souvenirs et le rappel du destin tragique crĂ©e une tensionle train n'est pas que le moyen de transport des soldatsle train est l'allĂ©gorie du destin qui emporte les soldats vers la mort ils sont mus, poussĂ©s et dĂ©terminĂ©s par une force toute-puissante contre laquelle ils ne peuvent rien on part Dieu sait pour oĂč », et nous vers Ă  l'est Ă  nouveau qui roulons »le train apparaĂźt comme une sorte de danse macabre moderne qui emporte les Ăąmes Ă  la mort les soldats assoupis que ta danse secoue », roule au loin roule train des derniĂšres lueurs »l'assonance en ou » et l'allitĂ©ration en r » dans le vers roule au loin roule train des derniĂšres lueurs » permettent non seulement d'imiter le bruit du train, mais encore d'exprimer la duretĂ© du destin qui va emporter les soldats dans la mortc'est quasiment un train fantĂŽme composĂ© des wagons souvenirs du poĂšte Danse macabre de Michael Wogelmut. nĂ© en 1434 Ă  Nuremberg, mort le 30 dĂ©cembre 1519 dans la mĂȘme ville est un peintre, dessinateur et graveur sur bois de la Renaissance allemande. Il fut l'un des deux illustrateurs de La Chronique de Nuremberg. II. Une peinture morbide, polĂ©mique et grotesque de la guerrele poĂšte Ă©voque la guerre par petites touches morbidesla condition des soldats est cauchemardesque ça tient du mauvais rĂȘve »les soldats sont considĂ©rĂ©s comme de la chair Ă  canon la cargaison de chair »les soldats sont comparĂ©s Ă  du bĂ©tail qui irait Ă  l'abattoirla guerre est un aller simple pour la mortles soldats sont des condamnĂ©s en sursis, des jeunes envoyĂ©s Ă  la boucherie vos jambes condamnĂ©es »les soldats sont des victimes sacrificielles comme le montrent ces deux pĂ©riphrases fiancĂ©s de la terre et promis des douleurs »le lexique habituellement destinĂ© Ă  l'amour et aux noces est dĂ©viĂ© pour ĂȘtre associĂ© Ă  la mort et Ă  la souffrancecette association des noces et de la mort renforce la dimension sacrificielle des soldatsla mort est synonyme de souffranceen envoyant les soldats Ă  la guerre, on les envoie directement Ă  la mortregistre polĂ©miquel'auteur veut toucher le lecteur, le remuer, le bouleverser, en s'adressent directement Ă  lui Voyez »la guerre n'est plus rien de glorieuxla guerre est une farce tragique et grotesqueabsence totale du registre Ă©piquela guerre Ă©voque des images de pourriture, de dĂ©composition, de maladie, d'Ă©clatement des corps gangrĂšnes », au long pourrissement des entonnoirs noyĂ©s », j'ai vu battre le cƓur Ă  nu », qu'un obus a coupĂ© par le travers en deux », sans visage et sans yeux »la guerre apparaĂźt comme une boucheriela guerre pue vers le fade parfum qu'exhalent les gangrĂšnes »peinture apocalyptique, sombre et anti-Ă©pique de la guerrele poĂšte pour montrer l'absurditĂ© rĂ©voltante de la guerre utilise l'humour noir au souvenir du soldat coureur de jupons, Ă©ternel amoureux, est attachĂ©e l'image chirurgicale d'un cƓur ouvertla guerre est une farce tragique ironie tragique l'Ă©ternel amoureux a eu son cƓur Ă  nu » au sens propre ; le joueur de cartes est devenu aveugle, le trĂšs bon joueur de cartes s'est fait exploser par le tonnerre d'un obus, ceux qui baillent n'auront plus de mĂąchoireau souvenir du soldat gagnant au jeu de cartes est associĂ©e l'explosion d'un obustĂ©lescopage ou association entre jeu de tonnerre » et qu'un obus a coupĂ© par le travers »jeu de mots Ă  partir de tonnerre »cela renforce l'impression que la mort tombe au hasard, comme Ă  la loterieceux qui sont morts ont tirĂ© les mauvaises cartesmĂȘme le souvenir des soldats fatiguĂ©s Ă©voque de futurs cadavres laissent pencher leur front et flĂ©chissent le cou »l'Ă©vocation vous avez une bouche et des dents » laisse prĂ©supposer que les soldats qui sont revenus du front n'ont plus ni bouche ni dentsla seule faute des soldats est d'ĂȘtre morts comme l'indique le dernier vers l'allitĂ©ration en p » souligne que les soldats sont coupables d'ĂȘtre morts et qu'ils ont sacrifiĂ© leur viel'allitĂ©ration en p » suggĂšre de la violence et de la peinel'auteur dĂ©nonce la guerre celle-ci n'a rien d'hĂ©roĂŻque, elle transforme les soldats en chair Ă  canon, elle se caractĂ©rise par une effroyable boucherie et par un sacrifice collectif Le Triomphe de la Mort 1562 est une Ɠuvre de Pieter Brueghel l'Ancien conservĂ©e au musĂ©e du Prado Ă  Madrid Espagne. Ce tableau est une allĂ©gorie mettant en scĂšne diverses formes relatives Ă  la mort crime, exĂ©cution, maladie, combat, suicide. AllĂ©gorie de la mort Ă  qui personne n'Ă©chappe, on y voit toutes les classes sociales, rois, cardinaux, joueurs de cartes, amants, Ă©gaux devant la mort. III. Un regard mĂ©lancolique envers ses frĂšres d'armes, contre l'oubli tout le texte est empreint d'une certaine mĂ©lancolie de la couleur des pleurs »registre lyrique, pathĂ©tique et Ă©lĂ©giaquele poĂšte plonge dans ses souvenirs de mĂ©decin des tranchĂ©es comme le prouve l'utilisation du passĂ© composĂ© j'ai vu », j'ai dĂ©chirĂ© »le poĂšte invoque les figures fantomatiques et oubliĂ©es de ses amis et camarades disparus Ă  la guerre le futur de l'indicatif traduit une certaine tristesse et un vrai dĂ©sespoirl'utilisation des pronoms personnels et des dĂ©terminants, les structures emphatiques rĂ©vĂšlent une vraie complicitĂ© et un esprit de camaraderie envers les personnages invoquĂ©s on », nous », notre » le poĂšte se replace parmi ses camarades morts ou disparusesprit de fraternitĂ© tu », toi qui courais », ta chemise », et toi non plus tu », et toi le tatouĂ© tu » en s'adressant directement Ă  eux, le poĂšte montre sa sympathie pour ces soldats qu'il a cĂŽtoyĂ©scette sympathie s'exprime Ă©galement par l'Ă©vocation de souvenirs rendant les soldats pleins de vie et attachants Ă  travers un lexique affectifĂ  chaque soldat est attachĂ© une activitĂ© dĂ©voilant son caractĂšre et le rendant Ă  nouveau vivant qui courais les filles jeune homme », vieux joueur de manille », le tatouĂ© l'ancien LĂ©gionnaire »la mobilisation des sensations la vue le tatouĂ© », l'odorat dans l'Ă©numĂ©ration le tabac la laine et la sueur », l'ouĂŻe chante », crie » redonne de la vie aux amis disparus et renforce la mĂ©lancolie par un jeu de contraste avec le prĂ©sentla derniĂšre strophe qui repose sur l'anaphore dĂ©jĂ  » acentue ce mĂ©lange de rĂ©volte, de dĂ©sespoir et de mĂ©lancolie en dĂ©plorant l'oubli dont sont victimes les mortsL'anaphore dĂ©jĂ  » insiste sur le fait que la vie est trop courte, insiste sur la mort et sur la durĂ©e limitĂ©e des soldatsla mort arrive trĂšs vitel'auteur dĂ©nonce aussi l'hypocrisie de la nation qui croit racheter la mort de millions d'hommes en se contentant de figer dans la pierre des noms sans rappeler leur visag, leur passĂ©, leur identitĂ©, leur caractĂšre, leurs caractĂ©ristiques physiquesmais en dĂ©nonçant cet oubli aprĂšs avoir invoquĂ© leurs figures, le poĂšte permet au lecteur de faire un vĂ©ritable travail de mĂ©moirele poĂšte assume ce travail de mĂ©moire grĂące Ă  son geste poĂ©tiqueil insiste sur l'oubli souvenir », s'efface »le poĂšte a composĂ© ce texte en la mĂ©moire des dĂ©funts, pour qu'on se souvienne d'eux, pour dĂ©noncer la guerre, pour lutter contre l'oubli, pour qu'on commĂ©more tous les soldats, pour rendre hommage aux soldats tombĂ©s, pour les remercieril dĂ©nonce l'oubli et le manque de travail de mĂ©moire juste marquer leurs noms sur un monument, ce n'est pas assez dĂ©jĂ  vous n'ĂȘtes plus qu'un mot d'or sur nos places »Il dĂ©nonce l’État qui pense racheter sa conscience en Ă©rigeant des monuments aux mortsc'est l'Ă©criture poĂ©tique ici qui parvient Ă  rendre hommage aux morts et Ă  faire un vĂ©ritable travail de mĂ©moire Les Joueurs de skat en allemand Die Skatspieler est un tableau peint par Otto Dix en 1920. Il reprĂ©sente des invalides de la PremiĂšre Guerre mondiale. Il est conservĂ© Ă  la Neue Nationalgalerie de Berlin. Il a aussi portĂ© le titre, plus tardif, Kartenspielende KriegskrĂŒppel MutilĂ©s de guerre jouant aux cartes. Il appartient au courant artistique appelĂ© Nouvelle ObjectivitĂ©. Conclusion ce texte est intĂ©ressant car il dĂ©voile la rĂ©alitĂ© morbide et grotesque d'une guerre industrielle qui a rĂ©duit les soldats Ă  de la chair Ă  canon. Il nous touche grĂące Ă  un jeu subtil entre le passĂ© et le prĂ©sent, et il nous emporte dans les wagons du souvenir. Aussi, l'auteur parvient Ă  lutter contre l'oubli en interpellant le lecteur et en multipliant les diffĂ©rentes tonalitĂ©s tragique, grotesque, polĂ©mique, lyrique, pathĂ©tique. Le poĂšte parvient Ă  rendre hommage aux morts en tissant un lien entre les vivants et les morts et en redonnant un visage et une Ăąme aux disparus. On retrouve la mĂȘme Ă©vocation d'une boucherie atroce pour dĂ©crire la guerre dans Candide de Voltaire boucherie hĂ©roĂŻque », mais Ă©galement et surtout dans Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand CĂ©line, qui dĂ©finit la PremiĂšre Guerre mondiale comme la fricassĂ©e boueuse des hĂ©roĂŻsmes ». L'Anneau de la mĂ©moire est un monument unique en son genre. 579 606 noms y sont gravĂ©s, Ă©grĂ©nĂ©s au fil de 500 plaques d'acier prĂ©sentĂ©es en cercle, entre livre ouvert et anneau mĂ©moriel. Philippe Prost, l'architecte retenu pour la conception de ce mĂ©morial, a rĂ©ussi Ă  concevoir une structure qui rĂ©unit la nature, le paysage, l'art et l'histoire au service de la mĂ©moire. Et donc au service de l'avenir. Car cet Anneau de la mĂ©moire, entre la nĂ©cropole de Notre-Dame de Lorette et la descente vers le village d'Ablain-Saint-Nazaire, porte un message fort. En prĂ©sentant cette liste effarante de noms de maniĂšre alphabĂ©tique, sans distinction de nationalitĂ©, de genre, de religion ou de grade, il rassemble tous ces morts dans une forme de fraternitĂ© Ă©ternelle, un message de paix universelle. Une paix rĂ©elle mais fragile, symbolisĂ©e par ces 500 plaques de mĂ©tal formant une gigantesque ellipse posĂ©e en Ă©quilibre sur un territoire autrefois bouleversĂ© par la guerre. Source du texte
Letrain de la vieC'est un joli petit train qui te mĂšne du berceauJusqu'Ă  la fin de la finIl fait des "youp" des "bravos" des "Hou la la"Des "Pourquoi t'es p Un Recueil de textes qui sont tout simplement source de rĂ©flexion, de ressourcement ou de mĂ©ditation, des textes spirituels, paraboles du temps prĂ©sent, histoires vraies... et des contes. Des textes que j'ai accumulĂ©s ici et lĂ  au fil des ans et qui m'ont apportĂ© beaucoup quand je vivais une pĂ©riode difficile. Des textes que j'aime relire, des textes qui ont la couleur de l'arc-en-ciel puisqu'ils expriment ce que l'on ressent parfois Ă  l'intĂ©rieur de nous. Vous recherchez une page en particulier sur ce site ? Inscrivez un mot clĂ© pour retrouver la page. Letrain de ma vie (Jean d’Ormesson) 23 fĂ©vrier 2021. by Sylvie Hurel. « A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, Ă  une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage. En ces jours de priĂšre pour les dĂ©funts tous les dĂ©funts ! pas seulement ceux que nous avons aimĂ©s
, voici un texte, de source anonyme, qui circule sur la toile et nous invite Ă  penser Ă  eux autrement. La vie est comme un voyage dans un train on monte et on descend, il y a des accidents,Ă  certains arrĂȘts, il y a des surpriseset Ă  d’autres, il y a une profonde on naĂźt et qu’on monte dans le train,nous rencontrons des personnes et nous croyonsqu’elles resteront avec nous pendant toute le voyage ce sont nos parents !Malheureusement la vĂ©ritĂ© est tout ils descendent dans une gareet ils nous laissent sans leur amour et leur affection,sans leur amitiĂ© et leur tous cas, il y a d’autres personnes qui montent dans le trainet qui seront pour nous trĂšs importantesCe sont nos frĂšres et nos sƓurs,nos amis et toutes les personnes merveilleuses que nous considĂšrent le voyage comme une petite ne trouvent que de la tristesse pendant leur y a d’autres personnes toujours prĂ©senteset toujours prĂȘtes Ă  aider ceux qui en ont quand ils descendent laissent une nostalgie pour toujours
D’autres montent et descendent tout de suiteet nous avons tout juste le temps de les croiser
Nous sommes surpris que certains passagersque nous aimons, s’assoient dans un autre wagonet que pendant ce temps nous laissent voyager personne ne peut nous empĂȘcherde les chercher partout dans le malheureusement nous ne pouvons pasnous asseoir Ă  cĂŽtĂ© d’eux car la place est dĂ©jĂ  n’est pas grave
le voyage est comme ça plein de dĂ©fis de rĂȘves, d’espoirs, d’adieux
. mais sans de faire le voyage de la meilleure façon de comprendre nos voisins de voyageet cherchons le meilleur en chacun d’entre qu’à chaque moment du voyageun de nos compagnons peut vacilleret peut avoir besoin de notre aussi pouvons vaciller et il y aura toujoursquelqu’un pour nous grand mystĂšre du voyage est que nous ne savons pasquand on descendra du train pour toujours,Nous ne savons pas non plusquand nos compagnons de voyage feront la mĂȘme pas celui qui est assis juste Ă  cĂŽtĂ© de je pense que je serai triste de quitter le train
. J’en suis sĂ»r !La sĂ©paration avec tous les amis que j’ai rencontrĂ©s dans le trainsera douloureuse, laisser mes proches seuls sera trĂšs je suis sĂ»r qu’un jour ou l’autre j’arriverai Ă  la gare centraleet je les reverrai tous arriver avec un bagagequ’ils n’avaient pas quand ils sont montĂ©s dans le contre je serai heureux d’avoir contribuéà augmenter et enrichir leur ceux qui font partie de mon train, je souhaite unBON VOYAGE ! Letrain de la vie – Jean d’Ormesson À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, Ă  une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer Lors de la cĂ©rĂ©monie d’obsĂšques mais aussi dans les semaines, mois et annĂ©es qui suivent le dĂ©cĂšs d’un ĂȘtre cher, mettre des mots sur la douleur de la sĂ©paration est rarement aisĂ©. Avec le recul, le temps et la mĂ©ditation permettent d’extĂ©rioriser un ressenti dans lequel beaucoup d’entre nous peuvent se reconnaĂźtre. C’est le cas de Marie-Françoise qui a Ă©tĂ© touchĂ©e par ces 2 textes qu’elle relit de temps en temps. Merci d’avoir eu la gentillesse de les partager ! Vivre et croire, PĂšre AndrĂ© Marie Vivre et croire, c’est aussi accepter que la vie contient la mort et que la mort contient la vie. C’est savoir, au plus profond de soi, qu’en fait, rien ne meurt jamais. Il n’y a pas de mort, il n’y a que des mĂ©tamorphoses. Tu ne nous as pas quittĂ©sMais tu t’en es allĂ© au pays de la Vie, LĂ  oĂč les fleursPlus jamais ne se fanent, LĂ  oĂč le tempsNe sait plus rien de nous. Ignorant les rides et les soirs,LĂ  oĂč c’est toujours matin,LĂ  oĂč c’est toujours serein. Tu as quittĂ© nos ombres,Nos souffrances et nos peines. Tu as pris de l’avanceAu pays de la Vie. Je fleurirai mon cƓurEn souvenir de toi, LĂ  oĂč tu vis en moi,LĂ  oĂč je vis pour toi. Et je vivrai deux fois
 Tu peux partir, Auteur anonyme Tu peux partir
 Tu resteras toujours prĂ©sent dans ma vie avec tout ce que tu m’as donnĂ©, enseignĂ©, tĂ©moigné  L’avenir a le pouvoir de nous Ă©loigner physiquement, mais il n’a pas la force de me priver de ce que j’ai reçu de toi. Peut-ĂȘtre m’obligera-t-il Ă  t’apprivoiser dans une autre prĂ©sence mais jamais il ne m’interdira de me rĂ©jouir de ce que je conserve de nous. Rien, non rien ne peut altĂ©rer ce que nous avons vĂ©cu de beau ensemble. Les relations sont comme des rĂȘves elles meurent seulement le jour oĂč on les abandonne. Tu es parti, mais tu habites ce que je suis devenue
 Et je garde au fond de mon cƓur l’espĂ©rance de tes bras dans notre ultime rencontre. D’autres poĂšmes portent ce mĂȘme message de transcendance. Ils peuvent ĂȘtre lus dans le sens premier pour ceux d’entre vous qui ont la foi chrĂ©tienne, ou dans un sens plus mĂ©taphorique pour les autres. Le souvenir, Doris Lussier Un ĂȘtre humain qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui finit. C’est un immortel qui commence. C’est pourquoi en allant confier oĂč il dormira doucement Ă  cotĂ© des siens,en attendant que j’aille l’y rejoindre,je ne lui dis pas adieu, je lui dis Ă  bientĂŽt. Car la douleur qui me serre le cƓur raffermit, Ă  chacun de ses battements,ma certitude qu’il est impossible d’autant aimer un ĂȘtre et de le perdre pour toujours. Ceux que nous avons aimĂ©s et que nous avons perdus ne sont plus oĂč ils Ă©taient,mais ils sont toujours et partout oĂč nous sommes. Cela s’appelle d’un beau mot plein de poĂ©sie et de tendresse le souvenir. Tu es vivant, AndrĂ© SĂšve Tu es vivant Tu ne parles plus mais tu es vivant. Tu ne bouges plus mais tu es vivant. Tu ne souris plus mais en arriĂšre de tes yeux tu me regardes. De trĂšs loin ? Peut-ĂȘtre de trĂšs prĂšs, je ne sais rien de ces distances. Je ne sais plus rien de toi, mais tu sais maintenant davantage de choses sur moi. Tu es en Dieu. Je ne sais pas ce que cela peut vouloir dire mais sĂ»rement ce que tu voulais et ce que je veux pour toi. Je le crois. Toute ma foi, je la rassemble. Elle est maintenant mon seul lien avec donne-moi de croire Ă  ta victoire sur la mort. Celui que j’aime veut entrer dans ta joie. S’il n’est pas prĂȘt, je te prie pour lui. AchĂšve sa prĂ©paration. Pardonne-lui comme tu sais pardonner. Aide-moi Ă  vivre sans sa voix, sans ses yeux, Que je ne le déçoive pas maintenant qu’il va me voir vivre et m’attendre Vous souhaitez lire d’autres textes recevez gratuitement par email notre recueil des plus beaux textes Ă  lire lors des obsĂšques et pour vous accompagner dans le deuil. Ce que c’est que la mort, Victor Hugo Ne dites pas mourir ; dites naĂźtre. voit ce que je vois et ce que vous voyez ;On est l’homme mauvais que je suis, que vous ĂȘtes ;On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fĂȘtes ; On tĂąche d’oublier le bas, la fin, l’écueil,La sombre Ă©galitĂ© du mal et du cercueil ;Quoique le plus petit vaille le plus prospĂšre ;Car tous les hommes sont les fils du mĂȘme pĂšre ; Ils sont la mĂȘme larme et sortent du mĂȘme vit, usant ses jours Ă  se remplir d’orgueil ;On marche, on court, on rĂȘve, on souffre, on penche, on tombe,On monte. Quelle est donc cette aube ? C’est la tombe. OĂč suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnuVous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu,Impur, hideux, nouĂ© des mille noeuds funĂšbresDe ses torts, de ses maux honteux, de ses tĂ©nĂšbres ; Et soudain on entend quelqu’un dans l’infiniQui chante, et par quelqu’un on sent qu’on est bĂ©ni,Sans voir la main d’oĂč tombe Ă  notre Ăąme mĂ©chanteL’amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante. De nombreux autres textes sont Ă  dĂ©couvrir sur le blog Une Rose Blanche. Photo de l’article Artsy Vibes
Paulocoelho (Aleph) "La vie, c’est le train, ce n’est pas la gare." Paulo coelho. Voir cette Épingle et d'autres images dans Citation du jour par blogger162.
Le chanteur BĂ©nabar s'est confiĂ© en exclusivitĂ© Ă  Closer pour revenir notamment sur sa richesse et ce qu'il en mais pas trop. Le chanteur BĂ©nabar, poĂšte et compositeur qui a grandi en banlieue parisienne mais aussi Ă  Bruxelles, s'est confiĂ© Ă  Closer sur une vie entre popularitĂ© et normalitĂ©. Car avant d'ĂȘtre un chanteur, Bruno Nicolini est avant tout un bon vivant qui a appris Ă  apprĂ©cier les petits plaisirs simples de la vie, comme il l'explique dans une interview Ă  retrouver en intĂ©gralitĂ© dans le magazine Closer qui sera en vente Ă  partir du 26 aoĂ»t. Il ne peut cependant nier son succĂšs et ses quelques trois millions de disques vendus, qui ont contribuĂ© Ă  faire de sa vie ce qu'elle est aujourd'hui. Comme BĂ©nabar l'explique, ce qui a le plus changĂ© pour lui depuis ses dĂ©buts est son "niveau de confort matĂ©riel"."Fils d'une libraire et d'un technicien rĂ©gisseur de cinĂ©ma, j'ai conscience d'ĂȘtre dĂ©sormais un privilĂ©giĂ© et d'avoir le train de vie d'un grand bourgeois". Mais cela ne veut pas dire pour autant que BĂ©nabar mĂšne la grande vie. Comme il le dit, son train de vie bourgeois n'entraĂźne pas nĂ©cessairement des excĂšs, et pas seulement pour des raisons d'habitude. "Attention, je suis phobique de l'avion, je n'aime ni skier ni aller Ă  la plage et je ne frĂ©quente pas de clubs huppĂ©s. On ne m'invite pas non plus dans les soirĂ©es" explique-t-il. Ce manque d'invitation ne semble pourtant pas le dĂ©ranger le moins du monde puisque d'aprĂšs BĂ©nabar, un endroit vaut plus que tous les clubs les plus chics du monde. BĂ©nabar "C'est un milieu oĂč il y a beaucoup d'ordures""De toute façon, le plus bel endroit du monde, c'est Ă  Gordes, dans le Vaucluse, oĂč nous vivons avec ma famille". Une famille qu'il tient d'ailleurs Ă  prĂ©server du monde du showbusiness qu'il n'apprĂ©cie pas tant que ça car "c'est un milieu oĂč il y a beaucoup d'ordures" mĂȘme s'il rĂ©serve quand mĂȘme de belles surprises "des amours comme Isabelle Nanty, Renaud, Cali ou Pascal Obispo".PĂšre de deux enfants, Ludmilla, 13 ans et Manolo, 18 ans, BĂ©nabar les Ă©lĂšve avec sa femme StĂ©phanie dans un environnement qui lui permet de leur transmettre de bonnes valeurs. "J'espĂšre leur avoir inculquĂ© la valeur travail, la persĂ©vĂ©rance, l'esprit critique, le recul et le respect de l'autre".COMMENT ACHETER CLOSER ? Votre magazine est en vente Ă  partir du vendredi 26 aoĂ»t 2022 chez votre marchand de journaux, sur Android, iPad et sur KiosqueMag. © Tiziano Da Silva 2/12 - BĂ©nabar Le chanteur a parlĂ© de son train de vie © Guillaume Gaffiot 3/12 - BĂ©nabar Il a dĂ©sormais une vie de "grand bourgeois" © Gaffiot-Moreau 4/12 - BĂ©nabar Il est conscient d'ĂȘtre privilĂ©giĂ© © Pierre Perusseau 5/12 - BĂ©nabar Il n'est pas un grand fan du milieu du showbiz © Tiziano Da Silva - Cyril Moreau 6/12 - BĂ©nabar BĂ©nabar a grandi simplement © Agence 7/12 - BĂ©nabar Il a habitĂ© en rĂ©gion parisienne et Ă  Bruxelles © Gorassini-Moreau 8/12 - BĂ©nabar Le chanteur est mariĂ© Ă  StĂ©phanie © Agence 9/12 - BĂ©nabar Le couple a eu 2 enfants © CYRIL MOREAU 10/12 - BĂ©nabar BĂ©nabar veut transmettre de bonnes valeurs Ă  ses enfants © VEEREN 11/12 - BĂ©nabar Ils habitent dans le Vaucluse © VEEREN 12/12 - BĂ©nabar C'est pour lui le plus bel endroit
Tume manqueras pendant ton absence ! Voyager est Ă  l'esprit ce que l'amour est au cƓur et l'Ă©ducation Ă  la vietrĂšs enrichissant. Profite, et bon voyage. Ne remplis pas trop ta valise. Il faudra que tu aies de la place pour les souvenirs, expĂ©riences et dĂ©couvertes que tu ramĂšneras avec toi Ă  ton retour.
10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 2004 Le train de la vie La vie est comme un voyage dans un train on monte et on descend; il y a des arrĂȘts, des imprĂ©vus, des retards, des pannes, des accidents, 
 Quand on naĂźt et qu'on monte dans le train, nous rencontrons des personnes qui, croyons-nous, resteront avec nous pendant tout le voyage ce sont nos parents. Malheureusement la vĂ©ritĂ© est toute autre car il arrive qu’ils descendent dans une gare plus rapprochĂ©e, sans nous prĂ©venir de cette sortie subite
 Il y a d'autres personnes qui montent Ă  bord et dont la prĂ©sence sera dĂ©terminante ce sont nos frĂšres et nos sƓurs, nos amis, nos proches. Quand certaines d’entre elles descendent, elles laissent en nous une nostalgie pour toujours. D'autres montent et descendent tout de suite. C’est Ă  peine si nous avons le temps de les croiser et de les connaĂźtre. Et d’autres qui, Ă©puisĂ©s par le voyage, veulent prĂ©maturĂ©ment sortir du train... Parfois, on s’étonne de voir que certains passagers que nous aimons, s'assoient dans un autre wagon. Ils nous laissent voyager seul et ce, mĂȘme s’ils savent que nous les cherchons partout dans le train. Et quand nous les retrouvons, la place Ă  cĂŽtĂ© d’eux est dĂ©jĂ  prise
 Le grand mystĂšre du voyage est que nous ne connaissons pas le moment oĂč nous descendrons du train pour toujours, pas plus que nous ne connaissons celui de nos compagnons de voyage ou mĂȘme, de celui qui est assis juste Ă  cĂŽtĂ© de nous. Essayons donc de faire le plus beau voyage possible, de partager nos diffĂ©rentes dĂ©couvertes, d’égayer mutuellement notre trajet et surtout, de nous entraider quand nos bagages deviennent trop lourds
 Pour ma part, quand je quitterai ce grand train de la vie, oui, je serai triste. Par contre, je serai en paix car j’aurai fait mon possible pour ĂȘtre un bon compagnon de voyage... Texte non inclus dans Petites douceurs pour le coeur. PensĂ©e de la semaine Chaque personne que je rencontre, c'est Dieu habillĂ© d'une façon diffĂ©rente. Comment reconnaĂźtre la nuit du jour? Un professeur demande Ă  ses Ă©tudiants Comment reconnaĂźtre le moment oĂč la nuit s'achĂšve et le jour se lĂšve? — Lorsque l'on peut distinguer un mouton d'un loup, rĂ©pondit un Ă©tudiant. — Non, ce n'est pas la rĂ©ponse, dit le professeur.— Quand on peut faire la diffĂ©rence entre un figuier et un olivier, suggĂ©ra un autre. — Non, ce n'est pas la rĂ©ponse, dit le rabbin. — Alors comment, demandĂšrent les Ă©tudiants en chƓur? — Au moment oĂč, voyant un inconnu, nous reconnaissons en lui un frĂšre, alors le jour se lĂšve et la nuit prend fin. » Cliquez sur l'image Souvent, une phrase suffit Ă  Ă©clairer une vie. » VoilĂ  qui rĂ©sume bien l'essence mĂȘme de ce livre qui regroupe Ă  lui seul plus de 450 pensĂ©es, histoires et citations, toutes plus inspirantes les unes que les autres. Vous en ferez vite votre nouveau livre de chevet. Charest, Nicole. Petites douceurs pour le coeur, Un monde diffĂ©rent, 2008 — Pour consulter la table des matiĂšres, cliquez ici. — Pour profiter du rabais rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s, cliquez ici. — Pour les personnes qui ne sont pas abonnĂ©es, cliquez ici. — Pour commander de l'Europe Fnac, Amazone ou Libre Entreprise. Diaporama Coup de coeur RĂ©flexions de clowns... Une musique entraĂźnante, 21 pensĂ©es inspirantes, des images amusantes, voilĂ  de quoi dĂ©buter l'Ă©tĂ© sur le bon pied... Cliquez ici pour la suite de ce beau diaporama La blague du blog Toto va voir sa maman — Maman, Maman... je me suis fait mal ! — OĂč ça ? — LĂ -bas ! PubliĂ© par Nicole Charest - dans Bonheur-Paix-ApprĂ©cier la vie

Lephilosophe français est alors frappĂ© d’une maladie neuro-musculaire auto-immune. Il perd l’usage de la parole. Depuis son lit d’hĂŽpital, il se lance dans une joyeuse correspondance mĂ©taphysique avec ses deux plus jeunes filles. Leurs

ï»żParoles de la chanson Le train de la vie par Gilbert Becaud Le train de la vie C'est un joli petit train qui te mĂšne du berceau Jusqu'Ă  la fin de la fin Il fait des "youp" des "bravos" des "Hou la la" Des "Pourquoi t'es pas venu" des "comment t'es dĂ©jĂ  lĂ " Chacun le prend Y'en a qui voyagent assis D'autres qui dorment debout C'est ça le train d'la vie, vive la vie Mais si tu manques la marche On n'en parle plus Le train de la vie C'est un petit train qui va Des montagnes de l'ennui Aux collines de la joie Il fait des "oui" des "peut-ĂȘtre" et puis des "non" Il fait le jour et la nuit Ça dĂ©pend de la station "Gare de triage. Attention dĂ©part" Oh les beaux wagons que voilĂ  Si ça dĂ©pendait de moi J'les prends tous Ă  la fois Attention tu vas rester sur le quai J'ai peur de me tromper de voie Chanteur, Pasteur, Avocat Mais le train n'attend pas Le train de la vie C'est un petit train qui fait des arrĂȘts pipi au lit Des arrĂȘts cafĂ© au lait Il fait des "tiens" des "comme c'est curieux" des "Ah bon t'en es bien sĂ»r" Des "vraiment je savais pas" Chacun le prend Y'en a qui voyagent assis D'autres qui dorment debout C'est ça le train d'la vie, vive la vie Mais si tu manques la marche On n'en parle plus Il fait pousser Des jolis ventres tout ronds Des"Oh le joli bĂ©bĂ©... Oh le vilain moribond" Il fait des "oui" des "peut-ĂȘtre" et puis des "non" Il fait le jour, il fait la nuit Ça dĂ©pend de la station Terminus. Tout le monde descend Oh vraiment ce train va trop vite C'est une course poursuite A travers les annĂ©es Attention il faut dĂ©gager les quais Les autres voyageurs sont lĂ  Ils te bousculent de joie Et le train n'attend pas Le train de la vie C'est un petit train qui va Des montagnes de l'ennui Aux collines de la joie Le train de la vie C'est un petit train tout bleu Qui te mĂšne de l'ennui Jusqu'au pays du Bon Dieu. Paroles Pierre Philippon. Musique Gilbert BĂ©caud 1978 © 1978 Editions BMG
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